Liberté de la presse gravement mise en cause par l’armée israélienne : deux journalistes de l’AFP agressés à Naplouse

0  -  Article mis à jour le 28 août 2017

Les syndicats français de journalistes (SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes), membres de la Fédération internationale des journalistes (FIJ, 600 000 membres) dénoncent avec force l’agression sauvage contre deux confrères de l’AFP à Naplouse et exigent que soit mis un terme à l’impunité dont jouit l’armée israélienne pour mettre en cause la liberté de l’information.

Andrea Bernardi, vidéaste de l’Agence France-Presse (AFP), et son confrère photographe, Abbas Momani, clairement identifiés comme journalistes, ont été agressés violemment par des soldats israéliens à Beit Furik, près de Naplouse, lors de heurts entre l’armée et des manifestants palestiniens.

Les soldats israéliens qui, visiblement, n’ont pas supporté que des journalistes soient témoins de la répression de la manifestation s’en sont pris à eux violemment, les jetant à terre, brisant un appareil photo et une caméra et confisquant le matériel des deux journalistes.

Les syndicats français font leur les déclarations de l’Association de la presse étrangère (FPA), à Jérusalem, qui a dénoncé « l’attitude déplorable » des soldats israéliens ajoutant que: « Si tout cela n’avait pas été capturé sur vidéo, il ne se serait rien passé ».

Les syndicats français apportent leur soutien à nos confrères de l’AFP. Ils réclament qu’une enquête soit menée contre les méthodes de l’armée dans ce cas, et que les coupables de ces ordres au plus haut niveau soient punis.

Avec la FIJ, nous demandons la fin de l’impunité pour les responsables de ces exactions et notamment que nos confrères palestiniens aient une réelle liberté de circuler et d’informer.

Le 27/9/2015
SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes

Réagir

Réagir

Votre mail ne sera pas publié.

Top