Communiqué de la CGT
« Pour un monde juste, solidaire et durable », c’est avec ce slogan que plus de 170 000 salarié·e·s, privé·e.s d’emploi, retraité·e·s, étudiant·e·s, jeunes et citoyen·ne·s ont défilé ce 1er mai, dans l’une des presque 300 manifestations organisées en proximité sur le territoire pour porter avec détermination leurs revendications pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés, la paix dans le monde et la préservation de la planète.
Le contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était, le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et travailleurs.
Le progrès des droits sociaux et des garanties collectives est conditionné à ce que tous les peuples puissent vivre en paix et disposent des libertés individuelles et collectives indispensables à leur développement. Le contexte de crise de ce 1er-Mai met en évidence, si besoin était, le lien qui unit aux quatre coins du monde les travailleuses et travailleurs.
Les manifestations et rassemblements se sont déroulés dans le respect des préconisations sanitaires, dans l’unité parfois la plus large, à l’image des syndicats de La Poste (CGT FAPT, CFDT, SUD PTT, FO, Unsa, CFTC) qui avaient appelé ensemble – fait rare – les postiers à se mobiliser le 1er-Mai.
Les cortèges ont, souvent, été ouverts par les salarié-e.s des entreprises en luttes pour sauver leur emploi, qu’ils ou elles soient de l’industrie, des services, des services publics ou de la culture.
Les cortèges ont, souvent, été ouverts par les salarié-e.s des entreprises en luttes pour sauver leur emploi, qu’ils ou elles soient de l’industrie, des services, des services publics ou de la culture. S’y trouvaient également tou-te-s celles et ceux qui, en première ou deuxième ligne, ont assuré, sans moyens, le maintien des liens sociaux et de solidarité de notre pays, pendant que le gouvernement préférait sauver les rentes du CAC40 au détriment de la santé.
Toutes et tous ont exprimé le besoin de casser les barrières sociales imposées par ce gouvernement toujours plus protecteur avec les plus riches et imposant au plus grand nombre modération salariale, perte de droits, restriction des libertés.
Ce 1er-Mai nous renforce sur la nécessité que les travailleur-euse.s doivent investir largement le débat sur le monde d’après. Pour opposer et imposer une rupture aux politiques liberticides, d’austérité, de casses économique et écologique du gouvernement, complice du patronat. Les différentes luttes du « printemps des luttes » initié par la CGT doivent continuer à créer les conditions des convergences, à partir des vécus et réalités des salariés dans les entreprises et administrations, en s’étendant à l’ensemble des secteurs.
Montreuil, le 1er mai 2021.
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