Droit voisin  : les syndicats de journalistes demandent
 une rémunération encadrée par la gestion collective

1  -  Article mis à jour le 17 janvier 2022

Communiqué SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, SGJ-FO

La loi de juillet 2019 instituant un droit voisin au profit des éditeurs et des agences de presse prévoit qu’une « part appropriée et équitable » des sommes collectées soit reversée aux journalistes.

Alors que la loi offre aux éditeurs la possibilité de se regrouper au sein d’un organisme de gestion collective (OGC), face à la force de frappe représentée par les GAFAM, rien de tel n’est prévu pour les journalistes.

Les syndicats de journalistes considèrent que l’efficacité, tout comme l’équité, commandent que la part revenant aux journalistes soit collectée et répartie par un organisme de gestion collective.

Les éditeurs ont, à juste titre, mis à profit ces dispositions, pour mettre sur pied un tel OGC dont la direction a été confiée à Jean-Marie Cavada. Les organisations syndicales représentatives de journalistes – SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO – considèrent que l’efficacité, tout comme l’équité, commandent que symétriquement, la part revenant aux journalistes soit collectée et répartie par un OGC comparable.

Cet organisme existe et travaille avec les journalistes depuis plusieurs décennies : la Scam.

Cet organisme existe et travaille avec les journalistes depuis plusieurs décennies, assurant déjà la gestion collective des droits de près de 15  000 journalistes  : c’est la Scam (Société civile des auteurs multimédia).

C’est pourquoi nous demandons que la gestion de la part des droits voisins revenant aux journalistes soit confiée à celle-ci et qu’il nous apparaît essentiel, dès à présent, de faire part de cette position collective et unitaire aux organisations patronales de la presse ainsi qu’aux autorités concernées, gouvernement et Parlement.

Paris, le 14 janvier 2022.

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1 réaction

  1. Bonjour, le journalisme est la même chose que le journal que l’on ne trouve pas dans sa boite a lettres, ou en kiosque , il faut que l’administration respecte le salaire, un jour sans media c ‘est un jour sans manger.

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