Les salarié-e-s de Wolters Kluwer France (WKF) subissent depuis beaucoup trop longtemps restructuration sur restructuration.
Face à cette gestion calamiteuse de l’entreprise qui se fait au détriment de la santé des salariés il y a une véritable urgence économique et sociale.
La direction de ce groupe hollandais s’est fourvoyée dans ce sport international qu’est l’évasion fiscale… À l’heure où les grands acteurs de la nouvelle économie comme les Google, Amazon etc. en sont des exemples bien connus.
La CGT a eu le courage d’attaquer la direction française qui avait fait un montage reconnu «frauduleux», par la justice, et qui consistait à spolier les salariés de leur participation.
Ces restructurations et le montage financier ont eu pour effet d’appauvrir l’entreprise et les salariés.
Le montage financier, qui est un LBO, pour leveraged buy-out, est un système bien connu. C’est un rachat d’entreprise financé par l’endettement avec une obligation de résultat à court terme que les financiers font peser sur l’entreprise rachetée.
Dans le cas de WKF, la direction hollandaise a procédé tout comme au temps du Far-West, à tirer sur tous ceux qui haussent le ton. Cela s’est déroulé dans le comité d’entreprise européen de Wk mais aussi chez Wk France.
Les militantes et militants Cgt sont des lanceurs d’alertes !
Les militantes et militants Cgt sont des lanceurs d’alertes ! Ils agissent pour le bien commun. Pour le respect des normes et droits sociaux en vigueur dans les différents pays.
Ils agissent pour la justice sociale.
Aujourd’hui, il faut impérativement que l’ensemble des salariés deviennent des lanceurs d’alerte et interpellent la direction et les pouvoirs publics pour faire cesser ces comportements hors-la-loi qui mettent en danger les représentants du personnel, les emplois, la santé des salariés et au final l’entreprise elle-même.
Cela vient s’ajouter à la violence sociale qui traverse l’ensemble du groupe WK : les licenciements, la précarité, les fins de mois difficiles, le manque de dialogue social, une entreprise de plus en plus individualiste, de la souffrance et de la non-reconnaissance au travail et dans le travail.
Il faudrait au nom du politiquement correct continuer de subir le mépris et l’arrogance de ceux qui ne connaissent pas de problèmes d’emploi et de salaire. La colère et l’impatience sont alors les seules réponses. Qui sème la colère récolte…
La Fédération des travailleurs des Industries du Livre du papier et de la Communication (FILPAC-CGT), l’Union fédérale des ingénieurs, cadres et techniciens (UFICT-LC-CGT) et le Syndicat National des Journalistes CGT (SNJ-CGT) apportent leur total soutien aux salarié-e-s de Wolters Kluwer et aux militant-e-s de la Cgt en lutte pour le maintien de l’emploi, le progrès social et le développement de leur entreprise.
Montreuil, le 9 novembre 2016