Les poursuites bâillons de la part de Bolloré se multiplient (près de 20 plaintes par Bolloré ou ses holdings et filiales ces dix dernières années).
Les 25 et 26 janvier 2018, auront lieu le procès de 5 organisations et médias différents (Sherpa, Médiapart, le ReAct, Le Point et l’Obs), accusés de diffamation par le groupe Socfin, dont Bolloré est l’actionnaire direct principal, sur la thématique d’accaparement de terres.
Nous vous communiquerons dès que possible les détails si un évènement est organisé en parallèle du procès, mais vous êtes déjà invités à venir observer l’audience si ça vous intéresse et venir soutenir les accusés : l’audience est ouverte au public, et aura lieu à la 17e chambre du tribunal de grande instance.
En amont du procès, une soirée débat est organisée par le ReAct et le Global Labour Institute, le 23 janvier, pour revenir plus en détails sur le travail d’organisation mené ces dernières années par le ReAct pour accompagner les communautés locales affectées par les accaparements de terres par Bolloré dans plusieurs pays. La discussion sera centrée sur les outils du « community organizing » mis en oeuvre dans cette lute, mais ce sera aussi l’occasion, pour ceux qui sont intéressés, d’en apprendre plus sur la campagne menée et en cours.
Un débat avec Eloïse Maulet, ReAct – Alliances Transnationales
Mardi 23 Janvier 2018 octobre, de 18h30 à 20h30
Au CICP / 21 ter rue Voltaire / Paris – Métro des Boulets
Rivières polluées, terres arables et forêts occupées par les palmiers à huile et les hévéas, promesses de compensations non tenues… les riverain.es des plantations industrielles de la holding SOCFIN, contrôlée par le groupe Bolloré, premier actionnaire direct, sont confrontés à de multiples abus. Face à la multinationale, avec l’appui du ReAct, ils se sont organisés au niveau local et international pour demander justice.
La soirée nous plongera des fin fonds des plantations jusqu’à la tour Bolloré à La Défense, pour comprendre comment le travail d’organisateur communautaire a pu accompagner la lutte des communautés riveraines, à travers un travail de fourmi dans plusieurs villages d’Afrique et d’Asie.
Organisation collective locale, coordination internationale des organisations de paysans et riverains, construction de coalitions pour soutenir la pression en Europe : Le ReAct s’articule autour de ces dimensions, s’inspirant des méthodes du community oganizing et face à la nécessité d’agir à la même échelle que les multinationales qui multiplient les abus.