L’Association de la Presse Présidentielle, qui regroupe les journalistes accrédités auprès de la présidence de la République, a dénoncé, dans un communiqué, la volonté de l’Elysée de déplacer la salle de presse hors du bâtiment entourant la cour d’honneur et qui permet un accès direct aux activités de la Présidence.
Cette décision unilatérale, alors qu’une concertation était annoncée, constitue une entrave au travail de nos collègues que le SNJ-CGT condamne fermement.
Comme l’indique l’Association de la presse présidentielle la présence des journalistes au cœur de la présidence « ne relève pas d’un « privilège », mais résulte de la volonté de transparence des présidents de la République, constamment réaffirmée depuis 1974 ».
Décidément, M. Macron et son gouvernement ont un problème avec les journalistes et le droit à l’information. Procès ou menaces de procès à répétition, attaques tous azimuts contre l’audiovisuel public, loi contre les Fake News. Les signaux envoyés par le pouvoir sont très inquiétants.
Et pendant ce temps là, les milliardaires qui possèdent les médias passent aux travaux pratiques et sont parmi les premiers à mettre en œuvre les chères ordonnances macroniennes. Les annonces de plans de réorganisations se multiplient avec, à la clé, des suppressions de postes (L’Equipe, Mondadori, Les Inrocks…) et des menaces sur la qualité de l’information.
Le SNJ-CGT appelle la présidence de la République à revenir sur sa décision et à permettre aux journalistes accrédités à l’Élysée de poursuivre leur mission d’information.
Il demande à être reçu à l’Elysée avec l’intersyndicale pour faire annuler cette mesure inepte et contraire à la transparence.
Montreuil, le 15 février 2018
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