La CGT avec FO, la FSU, Solidaires, la FIDL, UNL et UNEF dénoncent les atteintes à l’assurance-chômage, aux services publics, aux systèmes de santé et de retraite, ainsi que les destructions d’emplois et l’instauration de Parcoursup, sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur.
Nous nous opposons à tout projet de réforme des retraites mettant fin à la retraite par répartition avec la création d’un système universel de retraite par points ayant pour principale conséquence d’individualiser les droits en faisant disparaître les garanties collectives. Il faudrait au contraire améliorer la prise en compte les périodes de formation, la pénibilité du travail, la difficulté des fins de carrière, la réduction des inégalités entre les femmes et les hommes (les femmes ont une retraite inférieure de 40% à celle des hommes – hors pension avec réversion).
Une politique de destruction de notre modèle social est aujourd’hui mise en œuvre par le gouvernement Macron. D’autres choix sont possibles, leurs financements existent.
Le SNJ-CGT appelle les journalistes à participer à la mobilisation. Ils ont toutes les raisons de manifester et de se mettre en grève le 9 octobre.
Dans l’audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Arte, France Médias Monde, INA, TV5 Monde) c’est une véritable saignée qu’engage le gouvernement avec un objectif d’économies de près de 200 millions d’euros d’içi à 2022. A France Télévisions un quart des effectifs permanents, soit près de 2000 postes sont menacés.
En presse magazine, le groupe Mondadori (Science & Vie, Grazia, Closer, Auto Plus, Télé Star…) négocie la revente de ses titres à Reworld Media (Marie France, Maison & Travaux, Télé Magazine…), un « groupe de presse » qui ne possède plus de rédactions mais recourt à des agences de production de contenus. Ce projet menace des centaines d’emplois dont de nombreux journalistes. L’expérience de la reprise par Reworld de 8 titres cédés par le groupe Lagardère en 2014 a de quoi nous inquiéter : 90% des salariés transférés chez Reworld avaient quitté l’entreprise un an après.
On pourrait multiplier les exemples de « réorganisations » et autres plans de licenciements en cours dans les médias : Le Figaro, L’Equipe, Ouest-France… Contre la casse sociale, le bradage des titres de presse, le non-remplacement des journalistes, l’info low-cost, battons-nous, tous en grève mardi.
Mardi 9 octobre à Paris manifestation unitaire 14h
(Montparnasse-Place d’Italie)
Rendez-vous commun CGT Spectacle, Filpac, SNJ-CGT : 75 blvd Montparnasse
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