Communiqué de la CGT
Plus de 160 000 salariés, actifs comme retraités, ont exprimé, avec près de 200 rassemblements, partout en France, leur mécontentement face aux choix économiques et sociaux gouvernementaux dictés par le patronat. Dans chaque territoire et dans de très nombreuses entreprises de tous les secteurs d’activité, comme au sein des différentes administrations, ils ont porté leurs propositions et revendications pour le monde du travail.
Tout augmente, sauf les salaires et les pensions ! L’inflation repart à la hausse, les prix de l’énergie flambent, le pouvoir d’achat des ménages se réduit comme « peau de chagrin », dans le même temps, les bénéfices des grandes entreprises battent des records, avec plus de 57 milliards d’euros versés aux actionnaires !
Les inégalités sociales n’ont jamais été aussi grandes, les choix politiques rarement aussi violents à l’encontre des services publics, de la protection sociale et des dispositifs de solidarité intergénérationnels. Des politiques qui précarisent particulièrement les plus fragiles et la jeunesse.
Les inégalités sociales n’ont jamais été aussi grandes, les choix politiques rarement aussi violents à l’encontre des services publics, de la protection sociale et des dispositifs de solidarité intergénérationnels. Des politiques qui précarisent particulièrement les plus fragiles et la jeunesse.
En se mobilisant de manière unitaire dans de très nombreux secteurs, les salariés, les agents, les privés d’emplois et les retraités ont exprimé leurs revendications en matière de salaires, de pensions et de conditions de travail. La CGT revendique l’augmentation automatique de tous les minima de branche et des pensions dès que le Smic augmente pour qu’aucun minima ne soit inférieur au Smic !
La CGT revendique l’augmentation automatique de tous les minima de branche et des pensions dès que le Smic augmente pour qu’aucun minima ne soit inférieur au Smic ! Elle agit aussi par la contestation de la réforme de l’assurance-chômage.
Elle agit aussi par la contestation de la réforme de l’assurance-chômage et, après avoir organisé de nombreuses initiatives de mobilisations contre ce projet funeste pour celles et ceux qui sont privés d’emploi, elle intente, comme l’ensemble des organisations syndicales de salariés, une action en justice devant le tribunal judiciaire. Le débat national doit se porter sur ce qui préoccupe prioritairement le monde du travail : les questions sociales ! Il faut en finir avec les thématiques nauséabondes qui irriguent les plateaux TV et nombre de médias qui ne visent qu’à détourner les débats des véritables enjeux de la période.
Les mécontentements sont réels, la capacité d’y répondre tient à des choix politiques qui ne s’imposeront qu’à la force des combats qui seront menés !
Montreuil, le 5 octobre 2021.
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