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Article mis à jour le 10 novembre 2021
Communiqué de la CGT France Médias Monde
La direction nous a communiqué des changements à venir pour répondre aux revendications que nous avons relayées. Il s’agit de revendications anciennes. La mobilisation des salariés commence à payer.
Les acquis
- La direction de l’information admet que des erreurs ont été faites : sur-sollicitation des équipes, droit du travail non respecté, rythmes de travail nocifs. Les personnels qui ont été mis dans cette situation vont être recensés et recevront une compensation.
- Toutes les personnes contraintes de faire des heures supplémentaires alimenteront un compteur d’heures effectives assurées au-delà de la vacation. Elles feront l’objet d’une récupération ou d’un paiement.
- Les personnes effectuant un travail de reporter bénéficieront d’une paie de JRI.
- Les vacations planifiées seront payées, même en cas d’annulation. Il s’agit d’une obligation légale jamais appliquée.
- Le fonctionnement du Secrétariat général va faire l’objet d’un audit. Les personnes indisponibles ne seront pas appelées, celles qui auront refusé un remplacement ne seront pas rappelées. Un effort sera fait pour améliorer les rythmes de travail.
- Les salariés travaillant à Noël et le jour de l’An bénéficieront d’une prime de 100%, que ce soit à France 24, RFI ou MCD.
- Les assistants d’édition pourraient changer de nom, de manière à reconnaître symboliquement leur métier.
- Les propositions vont faire l’objet d’un texte spécifique.
Les refus et les impensés
- Aucune inégalité n’existerait selon la direction. Les personnels évolueraient selon leurs compétences. Les choix de collaborations seraient objectifs. Nous ne croyons pas à cette version. Le favoritisme est un problème endémique.
- Il n’existe aucun projet de parcours de carrière. C’est un besoin impérieux.
- On nous promet que nous avons des spécialistes et que la mise en œuvre de services est impossible. Avoir une personne qui connaît quelque chose ne revient pas à avoir un service. Cela ne permet pas de construire de la compétence et surtout de garder cette compétence comme un bien commun de nos rédactions.
- Aucun plan de résorption de la précarité n’est envisagé. C’est un point crucial pour des journalistes payés à la pige et épuisés.
- Rien n’est dit à propos des vacations tuilées du week-end qui posent un vrai problème.
- Il n’y a aucun projet concret pour que la déconnexion soit un droit effectif.
- Personne ne semble savoir quantifier le travail réellement fourni par les salariés, du travail de veille à la préparation de chroniques.
- On ne nous explique pas comment les heures supplémentaires vont être comptabilisées.
- La direction nous assure que le Secrétariat général a fait le travail qu’on lui avait demandé. L’objectif est de « remettre sur pieds » le Secrétariat général. La direction désavouée est activement soutenue. Le message n’est donc pas passé ?
- On nous explique qu’une augmentation d’un euro sur les primes coûterait 100 000 euros. Le message envoyé par la direction n’est pas celui d’une revalorisation.
- Nous n’avons pas de réponse sur la façon dont le travail de pitch pourrait être comptabilisé en temps de travail.
- Rien n’est dit de la façon dont on traite nos essentiels soigneusement externalisés que sont les correspondants et personnels techniques.
- Nous n’avons aucune réponse sur la possibilité pour la direction de recevoir une délégation de salariés !
Les prochains rendez-vous
- L’AG vendredi à 15 heures dans un lieu qui reste à déterminer (lire le communiqué).
- La direction promet un rendez-vous de négociations vers la fin de la semaine prochaine.
Le 10 novembre 2021.
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