Communiqué du SNJ-CGT
Depuis plusieurs années, la France comme le monde sont secoués par des prises de parole salutaires. Les femmes dénoncent les violences, le sexisme et le harcèlement qu’elle subissent dans la société, dans leur milieu professionnel, à leur domicile. Et enfin, la société semble les écouter.
Des révélations ont déjà touché le monde du cinéma et du théâtre. Le secteur des médias est également concerné. Les témoignages sur l’affaire PPDA parus cette semaine dans le journal Libération ont suscité une vague de tweets et l’émergence du #MeTooMédias.
Le SNJ-CGT soutient ce mouvement et sera toujours du côté des victimes de violences, de harcèlement et de discriminations. Plusieurs femmes journalistes assurent avoir perdu leur travail après avoir dénoncé des comportements déplacés et harcelants dans leurs entreprises.
Le SNJ-CGT condamne ces entreprises qui pensent régler le problème en se débarrassant des femmes qui dénoncent ces faits. Lors de son dernier congrès, en juin dernier, le SNJ-CGT a clairement pris position contre les discriminations sexistes et condamné les violences dont sont victimes les femmes dans les rédactions (lire la partie 4 de notre document d’orientation).
Dans les entreprises, il faut prendre la mesure de la situation, se doter de référent.e.s sur les violences sexistes et sexuelles ayant de réelles prérogatives, demander l’ouverture d’enquêtes internes, se former… Ce n’est plus une option, l’urgence est là.
Le SNJ-CGT appelle par ailleurs à participer aux manifestations organisées par Nous Toutes partout en France, du 20 au 27 novembre, pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles. À Paris, la manifestation, qui aura lieu samedi 20 novembre, partira de la place de la République à 14 heures.
Montreuil, le 12 novembre 2021.
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