Communiqué de l’intersyndicale NextRadioTV (CFDT, CFTC, CGT, SNJ, Unsa, FO)
Le 16 décembre, Arthur Dreyfuss (DG d’Altice Media France, NDLR) a annoncé l’octroi d’une prime dégressive de 900 à 500 euros. L’intersyndicale salue ce geste de la direction mais estime que cette prime vient en fait atténuer le faible versement de participation en 2021.
L’Intersyndicale salue également la perspicacité d’Arthur Dreyfuss face à la « goutte d’eau qui a fait déborder le vase de l’agacement, de l’exaspération ». Une perspicacité déclenchée tout de même par plus de 400 salariés lui ayant adressé une lettre de protestation.
Cet agacement général, les représentants du personnel s’en font pourtant l’écho depuis des mois. En attendant le « plan de simplification de la vie quotidienne » annoncé, les « emmerdements du quotidien » perdurent…
Cet agacement général, les représentants du personnel s’en font pourtant l’écho depuis des mois. En attendant le « plan de simplification de la vie quotidienne » annoncé, les « emmerdements du quotidien » perdurent…
Quant à l’annonce d’une charte visant à instaurer deux jours de télétravail par semaine, les organisations saluent cette mesure mais rappellent que les conditions annoncées par notre PDG résultent des négociations entamées il y a un an. En effet, la direction n’a eu de cesse de rappeler aux délégués syndicaux qu’elle reviendrait à un jour de télétravail par semaine s’ils ne signaient pas..
Si certaines organisations syndicales ont refusé de signer un accord avec la direction, c’est que la direction a toujours refusé d’accorder une prime d’installation qui aurait permis aux salariés de télétravailler dans de meilleures conditions.
Et si certaines organisations syndicales ont refusé de signer un accord avec la direction, c’est que la direction a toujours refusé d’accorder une prime d’installation qui aurait permis aux salariés de télétravailler dans de meilleures conditions. Un refus incompréhensible d’autant que la direction économisera 127 890 euros en ne donnant pas de tickets resto aux télétravailleurs (estimation pour deux jours de télétravail pour 350 salariés).
Certes, la direction accorde une indemnité annuelle de 150 euros par an pour deux jours de télétravail… qui lui fait toujours économiser 75 390 euros sur le dos des télétravailleurs.
Ces annonces ne nous font donc pas oublier que les salariés attendent de véritables augmentations collectives et individuelles ainsi qu’une revalorisation des minima d’entreprise.
Les négociations viennent de commencer: nous ne reverrons pas nos revendications à la baisse.
Paris, le 23 décembre 2021.
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