Communiqué CFDT, CGT, FO, CFTC, SNJ
Lassés de faire face en permanence à un mur, de devoir participer à une parodie de négociation et de se voir proposer des montants d’augmentation sans aucun rapport avec les bénéfices colossaux générés par le travail des salariés, les représentants des organisations syndicales ont proposé aux salariés d’envoyer un signal à la direction.
Le message a été fort, clair, net et précis : une forte mobilisation, – innovante car hybride – a rassemblé environ 150 salariés durant un débrayage ce mercredi 16 mars, devant le siège à Antony et en ligne.
Le message a été fort, clair, net et précis : une forte mobilisation, – innovante car hybride – a rassemblé environ 150 salariés durant un débrayage ce mercredi 16 mars, devant le siège à Antony et en ligne.
Des salariés d’une trentaine de titres de presse professionnelle ont débrayé dont : La Gazette des communes, Le Moniteur du BTP, le Courrier des maires, AMC, Le Moniteur des artisans, Négoce, l’Usine nouvelle, Usine digitale, LSA, Argus de l’assurance, Neo, Industrie et technologies, Emballages magazine, Chimie Pharma hebdo, Info chimie, Industrie Pharma, Achat public, Techni-Cités, La Lettre du cadre, Club acteurs du Sport, Club Education et vie scolaire, Club Finances, Club Police et sécurité, Club Technique, Club Santé Social, Associations Mode d’Emploi, Revue des Marchés Publics, Les Cahiers Juridiques de la Gazette et les Fiches Pratiques de l’administration territoriale.
Ces titres appartiennent à plusieurs filiales d’Infopro Digital (ETAI, Groupe Moniteur, Gisi, Territorial), mais ont également participé au débrayage de nombreux salariés de services transverses (courrier, comptabilité, administration des ventes) ou de services “verticaux” tels que Red-on-line, Marchés Online… et la liste n’est pas exhaustive ! ! !
Clairement, les salariés de toutes les sociétés composant le groupe Infopro Digital font savoir à la direction que :
- L’inflation frappe toutes les familles et tous les salariés, les augmentations collectives doivent concerner tous les salariés.
- L’opacité des augmentations individuelles doit cesser. Seule la transparence dans la politique salariale garantit que chacun se sente considéré.
Les résultats colossaux des sociétés et du groupe, dignes des plus grandes entreprises du luxe, sont le résultat du travail de tous les salariés, il est temps de respecter et reconnaître ce travail, à travers des revalorisations substantielles.
Les résultats colossaux des sociétés et du groupe, dignes des plus grandes entreprises du luxe, sont le résultat du travail de tous les salariés, il est temps de respecter et reconnaître ce travail, à travers des revalorisations substantielles.
Les pressions managériales, l’absence de prise en compte des enquêtes de qualité de vie au travail et des expertises risques psycho-sociaux, en somme le mépris pour la santé au travail des salariés, n’est plus tolérable.
La violation des droits des journalistes pigistes, les salariés les plus précaires des entreprises de presse, et en même temps essentiels pour les contenus de tous les titres, doit également cesser.
La violation des droits des journalistes pigistes, les salariés les plus précaires des entreprises de presse, et en même temps essentiels pour les contenus de tous les titres, doit également cesser et leur retour à la table des NAO, une première depuis dix ans, doit s’accompagner d’un rattrapage sérieux du retard cumulé.
L’ensemble des salariés d’Infopro Digital l’assurent : « Notre investissement est à la hauteur de notre attachement aux médias : très grand, et cela se voit dans les résultats. C’est pourquoi cela fait mal au cœur que la valeur de chaque salarié ne soit pas reconnue. Cela a des répercussions importantes sur la santé de certains d’entre nous. Non remplacés. Comme si leur absence pouvait être compensée. Le moral est en berne, la qualité du travail de chacun peut en pâtir à terme et nuire au groupe. C’est le moment où jamais, vu le contexte économique qui se profile, de revaloriser les salaires. »
Ensemble, les organisations syndicales représentatives CFDT, CGT, FO, CFTC, SNJ appellent la direction à revoir totalement ses propositions, l’invitent à négocier de bonne foi et à répondre aux attentes justifiées des salariés de respect et de reconnaissance.
Antony, le 18 mars 2022.
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