Mort de Shireen Abu Akleh: le SNJ-CGT réclame une enquête indépendante

0  -  Article mis à jour le 17 mai 2022

Communiqué du SNJ-CGT

Le SNJ-CGT, qui a dénoncé « un acte criminel contre une journaliste dans l’exercice de ses fonctions », appuie les demandes qui se sont exprimées en faveur d’une enquête « transparente » et «  indépendante » concernant la mort de Shireen Abu Akleh, ce 11 mai.

Clairement identifiée par la mention « press » sur son gilet pare-balle, la journaliste américano-palestinienne de la chaîne Al-Jazeera couvrait une opération de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée, lorsqu’elle a été atteinte d’une balle à la tête.

Si l’armée israélienne évoque la « possibilité » que le tir soit dû à des Palestiniens – ce que le premier ministre israélien juge « probable » -, des témoignages de journalistes présents sur place –  dont un blessé par les mêmes tirs – réfutent cette version et mettent cette mort sur le compte de soldats israéliens. Al-Jazeera, de son côté, parle de meurtre « de sang froid ».

Pour Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), ces journalistes « n’étaient pas aux côtés des manifestants, ils n’étaient pas une menace – ils ont été ciblés pour les empêcher de témoigner et de dire la vérité sur l’action israélienne à Jénine ».

Toute la lumière doit être faite sur ce crime contre la liberté d’informer, dont les coupables devront rendre compte.

Montreuil, le 11 mai 2022.

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