Communiqué du SNJ-CGT de l’AFP
L’annonce-surprise s’est glissée dans un «Questions-réponses» de la direction: la direction envisage des suppressions de postes en 2023.
La directrice générale Dalila Zein a affirmé lundi que la règle de remplacer chaque départ à la retraite n’avait pas changé, mais qu’en raison des tensions dans le budget 2023, l’inflation et autres coûts, l’année prochaine, les remplacements ne seraient pas automatiques.
La règle n’a pas changé, mais on s’autorise à ne pas l’appliquer, en somme…
Puis, le lendemain, le PDG fraîchement réélu Fabrice Fries a assuré que des suppressions de postes n’étaient «pas dans les tuyaux», sans pour autant s’engager à protéger l’emploi pour les 5 ans à venir.
Cafouillage à la direction ou tentative de rectifier le tir?
L’emploi est un sujet crucial pour les salariés de l’AFP et leur motivation. La direction ne peut pas se permettre de faire des déclarations à l’emporte-pièce à ce sujet, surtout sans en avoir informé les organisations syndicales.
L’emploi est un sujet crucial pour les salariés de l’AFP et leur motivation. La direction ne peut pas se permettre de faire des déclarations à l’emporte-pièce à ce sujet, surtout sans en avoir informé les organisations syndicales.
Le SNJ-CGT juge évidemment inacceptable toute suppression de postes. L’AFP a déjà subi une cure d’amaigrissement, avec le plan de départs de 2019 et la saignée des effectifs des personnels techniques et administratifs – et dans une moindre mesure des journalistes. Sans parler du recours sans cesse accru, à l’étranger, à des journalistes de statut local, moins bien payés pour le même travail, au détriment de postes ouverts à l’expatriation bientôt réduits à la portion congrue.
Nous appelons la direction à clarifier ses intentions, et à exclure toute suppression de postes, qui ne ferait qu’affaiblir un peu plus la rédaction, et donc l’Agence.