Dans la journée du 8 janvier 2022, un important contingent de supporters de l’ancien président Jaïr Bolsonaro a envahi les principales institutions démocratiques du pays, situées dans la capitale Brasilia. Ces groupes fascistes ont saccagé et dégradé le mobilier et les œuvres d’art du Congrès, du Palais présidentiel et de la Cour suprême, réclamant une intervention militaire pour destituer Lula. Des journalistes présents sur les lieux ont aussi été pris à parti par les manifestant.es.
Cette attaque contre la démocratie brésilienne s’est faite en connivence avec le gouvernement du district fédéral de Brasilia, les commandants de la Police militaire et des organes de sécurité du gouvernement du district.
Cette attaque contre la démocratie brésilienne s’est faite en connivence avec le gouvernement du district fédéral de Brasilia, les commandants de la Police militaire et des organes de sécurité du gouvernement du district qui, malgré tous les avertissements de la presse, des parlementaires, de la sécurité nationale et du ministère de la Justice, n’ont pas pris les mesures nécessaires.
Deux ans après les tragiques évènements du Capitole aux États-Unis, les bolsonaristes imitent leurs alliés naturels trumpistes. Plus que jamais, les forces progressistes et, en premier lieu, le mouvement syndical doivent faire front face aux néofascistes.
La CGT se joint à l’appel de la CUT-Brasil qui «défend inconditionnellement la démocratie et l’État de droit démocratique et appelle toutes les organisations des mouvements syndicaux, sociaux et de la société civile organisée à défendre également la démocratie et le respect des règles démocratiques».
Pour la CGT, il ne peut y avoir qu’une seule réponse aux résurgences du fascisme, au Brésil, en France, comme n’importe où dans le monde: No Pasaran!
Montreuil, le 10 janvier 2023.
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