Communiqué des collectifs jeunes CGT
Jeudi 19 janvier, ce sont plus 2 millions de salarié·es et citoyen·nes de ce pays qui se sont mobilisé·es par leur participation massive à plus de 200 manifestations. Ils et elles étaient nombreux·euses en grève. Elles et ils ont exprimé leur refus catégorique à cette énième réforme des retraites brutale et antisociale.
Une nouvelle journée d’action intersyndicale et interprofessionnelle unitaire est programmée le 31 janvier prochain. Elle entre dans un processus de construction d’une mobilisation encore plus forte pour faire reculer le gouvernement.
Avec cette réforme, les premiers perdants seront les jeunes qui rentrent tôt sur le marché du travail et qui effectuent les travaux les plus pénibles. C’est donc une attaque frontale contre les jeunes ouvriers·ières, les jeunes intérimaires, les jeunes étudiant·es…
Avec cette réforme, les premiers perdants seront les jeunes qui rentrent tôt sur le marché du travail et qui effectuent les travaux les plus pénibles. C’est donc une attaque frontale contre les jeunes ouvriers·ières, les jeunes intérimaires, les jeunes étudiant·es…
Mais les jeunes, qui rentrent plus tardivement sur le marché du travail afin de poursuivre leurs études, seront aussi pénalisé·es par l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. Avec cette réforme, ceux et celles qui entrent dans la vie active à 23 ans, par exemple, devront aller jusqu’au moins 67 ans pour espérer une pension complète!
Cette réforme va renforcer la précarité de milliers de seniors, priver de retraite les plus pauvres dont l’espérance de vie est faible, tout en éloignant la jeunesse de toutes perspectives de retraite et d’insertion professionnelle.
Notre jeunesse ne peut être sacrifiée de la sorte. La précarité et la pauvreté ne sont pas une fatalité, elles sont les conséquences de politiques antisociales menées depuis trop longtemps.
Les collectifs jeunes de la CGT envoient immédiatement un message au gouvernement: nous ne mourrons pas au travail pour sauver les profits des capitalistes.
Les collectifs jeunes de la CGT envoient immédiatement un message au gouvernement: nous ne mourrons pas au travail pour sauver les profits des capitalistes.
Ce gouvernement a fait son choix: attaquer violemment les travailleuses et les travailleurs pour préserver le capital. Alors, pour nous aussi, il est temps de faire un choix. Soit, résigné·es, nous les regardons briser nos droits et notre avenir, soit, déterminé·es, nous nous engageons dans le combat pour les faire plier.
Les mois précédents ont montré que les mobilisations sociales et la grève paient: des raffineurs aux cheminots, des professeurs de lycées professionnels aux énergéticiens, le gouvernement et le patronat ont plié face à la mobilisation.
Les mois précédents ont montré que les mobilisations sociales et la grève paient: des raffineurs aux cheminots, des professeurs de lycées professionnels aux énergéticiens, le gouvernement et le patronat ont plié face à la mobilisation.
Les collectifs jeunes de la CGT appellent l’ensemble de la jeunesse, salarié.es, lycéen.nes, étudiant.es, privés.es d’emploi, privé.es d’études, chômeur·euses… à participer, massivement, à toutes les initiatives aux niveaux local et national proposées par la CGT et à faire du 31 janvier une forte journée de grève et de mobilisations pour exiger du gouvernement d’aban donner sa réforme des retraites, mais aussi pour exiger une réforme des retraites porteuse de progrès social.
Le 25 janvier 2023.
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