FIJ: 32e rapport annuel sur les journalistes et les travailleurs des médias tués en 2022

0  -  Article mis à jour le 12 février 2023

Communiqué de la FIJ

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a publié aujourd’hui son rapport annuel complet sur les journalistes et les travailleur.euse.s des médias tué.e.s en 2022. Ce 32e rapport détaille 68 meurtres de professionnel.le.s des médias, y compris des attaques à la bombe ciblées et des incidents mortels dans des tirs croisés. Le rapport recense également 11 décès dus à des accidents et des maladies.

Le bilan des pertes et des tragédies dans le journalisme en 2022 est dominé par l’Ukraine, où 12 journalistes et autres professionnel.le.s des médias ont été tué.e.s, suivie par le Mexique (11), Haïti (7), le Pakistan (5), la Colombie et les Philippines (4).

Le bilan des pertes et des tragédies dans le journalisme en 2022 est dominé par l’Ukraine, où 12 journalistes et autres professionnel.le.s des médias ont été tué.e.s, suivie par le Mexique (11), Haïti (7), le Pakistan (5), la Colombie et les Philippines (4).

La FIJ affirme que l’absence d’action et de volonté politique pour lutter contre l’impunité des crimes commis à l’encontre des journalistes contribue à la crise de sécurité actuelle dans les médias et appelle à la création d’une convention internationale des Nations unies pour la protection des journalistes et des professionnel.le.s des médias.

La FIJ affirme que l’absence d’action et de volonté politique pour lutter contre l’impunité des crimes commis à l’encontre des journalistes contribue à la crise de sécurité actuelle dans les médias et appelle à la création d’une convention internationale des Nations unies pour la protection des journalistes et des professionnel.le.s des médias.

« Cette publication ne couvre pas seulement les différents niveaux de violence visant les journalistes et autres travailleurs et travailleuses des médias mais aussi les causes sous-jacentes », a déclaré le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger.  » Les détails contenus dans ce rapport témoignent de l’éventail des menaces, des actes de violence réels et de la culture de l’impunité qui expliquent l’absence persistante de sécurité dans le journalisme.  »

Le rapport final de la Fédération énumère également les noms de 375 journalistes, travailleurs et travailleuses des médias actuellement derrière les barreaux, un nouveau record depuis que la FIJ a commencé à publier sa liste des journalistes emprisonné.e.s à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, il y a deux ans. La Chine et sa Région Administrative Spéciale de Honk Kong arrivent en tête de liste, avec 84 journalistes emprisonné.e.s, devant la Birmanie (64), la Turquie (51), l’Iran (34) et la Biélorussie (33)

Bruxelles, le 7 février 2023.

Téléchargez le rapport complet ici

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