Communiqué de la CGT
L’intersyndicale avait appelé l’ensemble des salariés à mettre la France à l’arrêt ce 7 mars. C’est chose faite !
Massivement les salariés, les retraités, les jeunes, les privés d’emplois se sont une nouvelle fois mobilisés par la grève et les manifestions.
Elles et ils étaient 3.500.000 dans la rue pour exprimer leur colère face à cette réforme rétrograde, dans pas moins de 270 lieux de rassemblements et de manifestions organisés dans toute la France.
Elles et ils étaient 3.500.000 dans la rue pour exprimer leur colère face à cette réforme rétrograde, dans pas moins de 270 lieux de rassemblements et de manifestions organisés dans toute la France.
Pour cette 6e journée de mobilisation interprofessionnelle, des millions de manifestants ont défilé dans les rues, 600 à Monval sur Loire, 25.000 à Toulon, 1.500 à Challans, 800 à Nyons, 1.000 à Beaune, 102.000 à Bordeaux, 104.750 à Nantes et 700.000 manifestants dans les rues de Paris.
A cette masse de manifestants et de grévistes doit se rajouter tous ceux qui ont choisi de rester sur leurs piquets de grève devant leurs entreprises ou services, comme devant la régie de transport à Sophia Antipolis, ou à Arcelor… Que ce soit dans le public ou le privé, les niveaux de grévistes sont importants.
A cette masse de manifestants et de grévistes doit se rajouter tous ceux qui ont choisi de rester sur leurs piquets de grève devant leurs entreprises ou services, comme devant la régie de transport à Sophia Antipolis, ou à Arcelor… Que ce soit dans le public ou le privé, les niveaux de grévistes sont importants.
Alors même si le gouvernement préfère répondre aux injonctions du patronat, il ne pourra pas rester sourd très longtemps face à la détermination de la population qui s’amplifie pour mettre un coup d’arrêt à cette réforme rétrograde. Prendre deux ans ferme, personne n’en veut! Et les moyens existent pour répondre aux revendications que nous portons, pour une retraite à 60 ans, le Smic à 2.000 euros, la revalorisation des pensions…
Faisons de la journée de mobilisation du 8 mars qui s’inscrit pleinement dans le processus de mobilisations, une nouvelle démonstration que cette réforme est injuste et particulièrement envers les femmes. Poursuivons le 9 mars avec les organisations de jeunesse.
Faisons de la journée de mobilisation du 8 mars qui s’inscrit pleinement dans le processus de mobilisations, une nouvelle démonstration que cette réforme est injuste et particulièrement envers les femmes. Poursuivons le 9 mars avec les organisations de jeunesse.
Au-delà, déjà dans de nombreuses entreprises la reconduction de la grève et de la mobilisation sous toutes les formes a été décidé. C’est le cas dans de très nombreux secteurs comme les transports, l’énergie, les cheminots, les portuaires et dockers, dans l’audiovisuel public. Dans l’agroalimentaire comme chez Carambar, la Seita, Volvic… qui reconduisent avec une une heure de grève par jour et par poste,ou encore chez Déliplanète où les salariés ont décidé d’allumer les fours avec 30 minutes de retard chaque jour. Dans la métallurgie comme chez Industriel dans la Loire, les salariés ont décidé d’un débrayage de deux heures un jour sur deux pour chaque équipe jusqu’à la fin de la semaine, chez Aubert Duval 2 heures à 3 heures par jour et dans la chimie chez Praxaire en Ariège plusieurs heures de grève par jour…
L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le samedi 11 mars, et le jour de la commission mixte paritaire (probablement le 15 mars). La CGT appelle l’ensemble de ses syndicats avec les salariés à amplifier la mobilisation et à reconduire la grève. Jusqu’à la victoire… toujours !
Montreuil, le 7 mars 2023.
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