Le 20 mars, 
les retraités interpellent l’Assemblée nationale

0  -  Article mis à jour le 17 mars 2023

Communiqué de la CGT Retraités

Les retraités et futurs retraités sont au centre de la bataille des retraites. Dans ce mouvement social, ils portent leurs exigences du quotidien. Ils veulent vivre leur retraite en bonne santé et avec des conditions de vie améliorées. Les 7 journées de mobilisations et d’actions en sont la démonstration. Ils répondent nombreux à l’appel de l’intersyndicale et s’expriment partout dans le pays.

Le 20 mars, l’UCR-CGT et les 8 autres organisations syndicales et associations de retraités appellent, de manière unitaire, à se mobiliser partout dans les départements. À Paris, rassemblons- nous devant l’Assemblée nationale pour interpeller le Gouvernement et remettre aux présidents des groupes (hors RN) les résultats de la consultation nationale de la CGT, en direction des retraités, « De quoi ai-je besoin pour vivre dignement ? ».

7 retraités sur 10 estiment que leur pouvoir d’achat a baissé depuis deux ans et 9 retraités sur 10 que les prix ont augmenté.

Quelques chiffres sont significatifs de leurs réalités. 7 retraités sur 10 estiment que leur pouvoir d’achat a baissé depuis deux ans et 9 retraités sur 10 que les prix ont augmenté. Il en ressort aussi que beaucoup d’entre eux coupent le chauffage pendant la nuit et le baissent la journée pour maîtriser leurs dépenses d’énergies, renoncent à des soins (dépassements d’honoraires, déserts médicaux etc.), ont des difficultés d’accès aux transports urbains (inexistants, mauvaises dessertes ou non adaptés aux handicaps). Ces résultats imposent des mesures urgentes.

Le constat est sans appel. Même avec les augmentations de pensions en 2022, le compte n’y est pas ! Pour 2023, les 0,8 % d’augmentation des pensions de base du régime général sont vécus comme de la provocation face à une inflation à 6,2 % qui ne cesse de progresser.

13 %
ont recours à des associations caritatives, des magasins
de déstockage, des épiceries solidaires, etc.

49 %
renoncent à des dépenses et 47 % les hiérarchisent

33 %
accèdent difficilement aux transports urbains

22 %
renoncent à des soins

42 %
évoquent des déserts médicaux

Premier poste sacrifié dans le budget : les loisirs et la culture.

Le 20 mars, exigeons :

  • l’augmentation des pensions
  • l’augmentation de notre pouvoir d’achat
  • l’amélioration de notre système de santé et des services publics de proximité 
avec du personnel en nombre et formé.

Le 20 mars, on ne lâche rien !

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