Infopro Digital : non aux gels de remplacements !

0  -  Article mis à jour le 20 septembre 2024

Communiqué intersyndical Infopro Digital*

Nous, journalistes, et élus dans les instances représentatives du personnel des sociétés Groupe Moniteur, Groupe Industrie Services Info (GISI), Éditions techniques pour l’automobile et l’industrie (ETAI), faisant partie du groupe Infopro Digital, nous opposons à la politique de gel des embauches et de dégradation éditoriale de nos journaux.

Au moins 16 postes de journalistes ne sont pas remplacés depuis le début de l’année et les recrutements en cours ont été stoppés ou reportés. Les arrêts de travail (arrêts maladies, congés sans solde, congés maternité ou paternité, etc.) sont trop peu remplacés également. Ces gels concernent également nos collègues non-journalistes dans les services abonnements, technique, etc.

Depuis plusieurs mois, la direction décide de geler une grande partie des embauches, suite à des fins de contrats (licenciement, démission, rupture conventionnelle, fin de contrat d’alternance, départ en retraite, etc.), dans de nombreux titres du Groupe Infopro Digital. Au moins 16 postes de journalistes ne sont pas remplacés depuis le début de l’année et les recrutements en cours ont été stoppés ou reportés. Les arrêts de travail (arrêts maladies, congés sans solde, congés maternité ou paternité, etc.) sont trop peu remplacés également. Ces gels concernent également nos collègues non-journalistes dans les services abonnements, technique, etc.

Pour tous les journalistes des différents médias, cela se traduit par une dégradation des conditions de travail et une baisse de la qualité et de l’offre des titres pour lesquels nous travaillons.

Nous nous inquiétons de la vision court-termiste de la direction qui pense que supprimer, suspendre ou décaler le recrutement des postes de journalistes n’impactera pas la qualité de l’information produite.

Nous nous inquiétons de la vision court-termiste de la direction qui pense que supprimer, suspendre ou décaler le recrutement des postes de journalistes n’impactera pas la qualité de l’information produite. Pour une information professionnelle fiable et à jour dans un environnement hautement concurrentiel, il faut des journalistes experts qui ont le temps d’enquêter ainsi qu’une relecture exigeante des contenus réalisés.

Aussi, la direction de l’entreprise reporte sa propre responsabilité et ses choix sur les managers de services au plus près du terrain. Faut-il supprimer des pages ? Suspendre une rubrique ? Arrêter ou proposer un service au rabais aux abonnés ? Réorganiser les rédactions pour répartir les tâches et en suspendre d’autres ?

Plus globalement, nous observons une tendance à la réduction des effectifs, et la pyramide des âges peut nous inquiéter pour les années à venir, avec de nombreux départs à la retraite à anticiper.

Plus globalement, nous observons une tendance à la réduction des effectifs, et la pyramide des âges peut nous inquiéter pour les années à venir, avec de nombreux départs à la retraite à anticiper.

La direction refuse le dialogue social, comme l’a montré l’échec des négociations annuelles obligatoires du printemps dernier. Un échec récurrent, dans la plupart des domaines, notamment le partage de la valeur. Le refus d’ouvrir des négociations sur l’usage de l’intelligence artificielle générative est un autre exemple. Pourtant, là aussi la menace rôde pour supprimer des postes.

Notre direction montre son absence de vision stratégique.

Notre direction montre son absence de vision stratégique, ne s’implique pas dans le développement éditorial indispensable des titres du groupe. Cela doit changer, en stoppant le gel des embauches, et en recrutant de nouveaux collègues.

Nous invitons nos collègues d’autres catégories (cadres, employés, agents de maîtrise) à nous signaler des non remplacements dans leurs services.

Gentilly, le 20 septembre 2024.

* SNJ-CGT, CFDT, SNJ, FO, Unsa

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