France Médias Monde hors-la-loi!

0  -  Article mis à jour le 1 octobre 2024

Communiqué de la CGT FMM

La CGT tient à rappeler un principe fondamental de notre société: nul n’est au-dessus des lois. Ce principe s’applique à chaque citoyen, mais aussi à chaque employeur et chaque direction d’entreprise, qu’il s’agisse du secteur public ou privé.

Pourtant, nous observons avec inquiétude que, ces derniers temps, la direction de FMM semble s’écarter de ce cadre juridique, indispensable à une gestion saine et équitable.

Le non-respect des décisions de justice: une dérive inacceptable

Dans plusieurs affaires récentes, l’intervention du Conseil des Prud’hommes (CPH) a été nécessaire, suite à des litiges liés à la non-application du contrat de travail. Dans d’autres, il a fallu saisir le juge de l’exécution (le JEX) pour faire valoir des droits, après des décisions du CPH non respectées par la direction de France Médias monde.

Il est essentiel de rappeler que l’État de droit  impose à tous-tes de respecter les décisions judiciaires rendues en faveur des salarié-e-s.

Ces situations préoccupantes montrent que des droits fondamentaux des salarié-e-s ont été bafoués malgré des décisions claires en leur faveur. Il est donc essentiel de rappeler que l’État de droit  impose à tous-tes de respecter les décisions judiciaires rendues en faveur des salarié-e-s.

La loi, un cadre protecteur à FMM?

La CGT défend le respect des droits de tout un chacun et veille à ce que les décisions des tribunaux, notamment celles du CPH, soient respectées sans faille. Le recours à ces instances est un droit inaliénable pour chaque salarié-e et leur verdict ne peut être bafoué.

Les tentatives de contournement ou de non-application des décisions de justice jettent une ombre sur la bonne gouvernance de notre entreprise.

Les tentatives de contournement ou de non-application des décisions de justice jettent une ombre sur la bonne gouvernance de notre entreprise. Il est urgent de rétablir un cadre de respect mutuel basé sur les principes juridiques qui protègent chacun-e d’entre nous.

A contrario, nous regrettons que la direction, qui a fait sortir des effectifs en 2020 une personne ayant saisi la justice, tente quatre ans plus tard de la contraindre à revenir en poste sans délais alors qu’elle a déjà lancé une procédure d’appel contre la décision.

Agir ensemble pour défendre nos droits

La CGT appelle l’ensemble des salarié-e-s à la vigilance et à la solidarité. Nous ne laisserons pas ces dérives continuer.

Si vous êtes concerné-e par des situations de non-respect de vos droits ou des décisions de justice, n’hésitez pas à vous rapprocher de vos délégués syndicaux pour obtenir soutien et conseil.

Ensemble, défendons nos droits, faisons respecter la justice et rappelons que la direction n’est pas au-dessus des lois!

Le 25 septembre 2024.

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