Nos corps, nos choix, nos droits! 28 septembre: journée internationale pour le droit à l’avortement

0  -  Article mis à jour le 30 septembre 2024

Communiqué de la CGT

La journée internationale du droit à l’avortement se déroulera cette année dans un contexte d’attaques et de remises en cause de ce droit fondamental. La montée des extrêmes droites, des intégrismes religieux, du conservatisme ainsi que le recul des droits des femmes menacent l’avortement partout dans le monde.

L’exigence d’égalité n’a aucune frontière et nous ne pourrons l’atteindre sans garantir un réel accès à l’avortement. La France n’est pas en reste et les extrêmes droites aux portes du pouvoir nous font craindre le pire. Le nouveau gouvernement laisse entrevoir les politiques qui seront menées sans que les droits des femmes en soient la priorité.

Pourtant, l’exigence d’égalité n’a aucune frontière et nous ne pourrons l’atteindre sans garantir un réel accès à l’avortement.

La France n’est pas en reste et les extrêmes droites aux portes du pouvoir nous font craindre le pire. Le nouveau gouvernement laisse entrevoir les politiques qui seront menées sans que les droits des femmes en soient la priorité.

Une première bataille a été gagnée avec l’inscription de la liberté d’avoir recours à l’IVG mais, pour la CGT, cette avancée ne peut suffire: la liberté ne signifie pas garantir le droit à l’IVG et son accès.

Depuis ces dernières années, les décisions politiques creusent les inégalités et précarisent la santé des femmes: les coupes budgétaires, les réductions d’effectifs, les ruptures de stock sur les pilules abortives, les fermetures de centres qui pratiquent l’IVG, de maternités et de services de protection maternelle et infantile (PMI) pénalisent aujourd’hui, encore plus qu’hier, les femmes dans l’accès à l’IVG.

Depuis ces dernières années, les décisions politiques creusent les inégalités et précarisent la santé des femmes: les coupes budgétaires, les réductions d’effectifs, les ruptures de stock sur les pilules abortives, les fermetures de centres qui pratiquent l’IVG, de maternités et de services de protection maternelle et infantile (PMI) pénalisent aujourd’hui, encore plus qu’hier, les femmes dans l’accès à l’IVG.

Pourtant, des solutions existent. Le droit de disposer de son corps doit être respecté et la loi sur l’IVG pleinement appliquée: une prise en charge à 100% des moyens de contraception, un renforcement de l’éducation sexuelle et affective en direction des jeunes, une amélioration du nombre et de la qualité des centres d’accueil et d’interruption de grossesse doivent être assurés.

Pour cela, il est absolument indispensable d’avoir un système de santé avec du personnel qualifié, un maillage territorial de proximité et de relocaliser la production des médicaments comme la pilule abortive. La production, la commercialisation et la distribution des pilules nécessaires aux IVG doivent être effectives et garanties par l’État.

La CGT exige également l’allongement du délai légal de pratique de l’IVG.

Le 28 septembre, gagnons par notre mobilisation le droit à l’avortement pour qu’il soit établi, appliqué, respecté et accessible partout dans le monde.

Montreuil, le 27 septembre 2024.

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