Communiqué de la CGT
Le conseil d’administration de l’Agirc Arrco, qui gère les retraites complémentaires des salarié·es du privé, a voté, mardi 15 octobre, une revalorisation de seulement 1,6% des pensions au 1er novembre prochain.
La CGT revendiquait, a minima, la compensation de l’inflation des 12 derniers mois annoncée à 1,8%, sachant que le niveau des réserves de l’institution le permet largement.
Le patronat est resté arc-bouté sur une non-compensation de l’inflation menaçant même d’un zéro pointé. En divisant le front patronal, les organisations syndicales ont réussi à arracher une augmentation de 1,6% pour les 12 prochains mois. Cependant, cette augmentation ne suffira pas à compenser l’augmentation des prix et le niveau de vie des retraités va encore se dégrader.
Le patronat est resté arc-bouté sur une non-compensation de l’inflation menaçant même d’un zéro pointé.
En divisant le front patronal, les organisations syndicales ont réussi à arracher une augmentation de 1,6% pour les 12 prochains mois.
Cependant, cette augmentation ne suffira pas à compenser l’augmentation des prix et le niveau de vie des retraités va encore se dégrader. D’autant plus qu’au même moment le gouvernement prévoit de reporter de 6 mois la revalorisation des pensions de base qui était pourtant actée pour le 1er janvier prochain. Il stigmatise les retraités qui seraient des nantis, alors même que plus de 2 millions d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté.
Cette situation est inacceptable!
C’est pourquoi la CGT, avec son Union Confédérales des Retraités (UCR), exige l’abandon du report de la revalorisation des retraites de base. Une grande campagne de pétition porte ainsi l’exigence d’une augmentation conséquente des pensions, qu’elles soient de base ou complémentaires.
Montreuil, le 17 octobre 2024.
Télécharger le communiqué en PDF