Communiqué du SNJ-CGT d’Indigo Publications
Une assemblée générale réunissant une vingtaine de salariés d’Indigo Publications, issus des services informatique, commercial, marketing, de plusieurs rédactions, ainsi que des services édition et traduction, s’est tenue le 15 octobre. Les participants y ont fait état d’un malaise profond qui s’installe au sein de la société et ont unanimement déploré l’absence de dialogue social. Une absence qui donne le sentiment d’un passage en force permanent sur les différents projets et points de règlement qui régissent la vie de l’entreprise.
La section SNJ-CGT dénonce en outre les attaques personnelles de la direction à l’encontre de son représentant dans un mail envoyé le 16 octobre à l’ensemble des salariés de l’entreprise. La section rappelle que son rôle et celui de son représentant est de défendre les droits de l’ensemble des collaborateurs.
Voici, à ce titre, une liste de différents motifs de crispation remontés par les services et sur lesquels la direction est appelée à revoir sa position:
- Les heures supplémentaires ne sont pas du travail gratuit. Elles doivent être décomptées et rémunérées. Les éditeurs demandent également une intégration de la « prime de nuit » de 100 euros dans le salaire brut. La direction doit comprendre que le travail ne s’effectue pas sur la base de la bonne volonté.
- Les week-ends inclus dans un déplacement doivent pouvoir être récupérés. La politique voyages ne peut pas faire l’objet d’une décision unilatérale de la direction et doit être négociée dans le cadre d’un accord d’entreprise.
- Une stratégie claire et concrète pour l’équipe marketing. Séparée de l’équipe commerciale fin 2023 puis réorganisée, l’équipe marketing demeure dans le flou quant à ses missions opérationnelles et attend des réponses concrètes.
- Les projets ne peuvent pas être décrétés. Une vraie communication entre la direction et les salariés concernés doit être faite en amont du lancement d’un projet qui implique une modification des missions et conditions de travail des salariés.
- Sur ce point, le projet de « réorganisation » des services édition et traduction n’est pas viable tel qu’il a été présenté: il faut le suspendre, le temps d’entamer une évaluation des risques psycho-sociaux et des discussions avec l’ensemble des services concernés.
Paris, le 14 novembre 2024.
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