Carli et Ebra: à fond la «trumpisation»!

0  -  Article mis à jour le 23 janvier 2025

Communiqué du SNJ-CGT

Depuis le 20 janvier et l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, le groupe Ebra (1) semble vouloir faire tomber les barrières. Désormais, toutes les outrances sont permises!

En pleine tornade électorale française en juin dernier, un éditorial du coordinateur des rédactions avait déjà éveillé les soupçons des rédactions du groupe, en évoquant un Rassemblement national «incontournable», «que de nombreux Français considèrent désormais tout aussi républicain qu’eux» face à «un rassemblement des forces les plus hétéroclites», «remix d’un vieux tube du passé».

Il y a eu cette story hallucinante publiée sur le compte Instagram du Progrès. Commandée à une influenceuse issue de la téléréalité, elle vise à promouvoir le groupe Ebra, à coups de jeux de jambes et de performances de gymnaste, grand écart à l’envers sur un banc public, un journal entre les gambettes.

Lundi donc, Ebra est passé à la vitesse supérieure. Il y a eu cette story hallucinante publiée sur le compte Instagram du Progrès. Commandée à une influenceuse issue de la téléréalité, elle vise à promouvoir le groupe Ebra, à coups de jeux de jambes et de performances de gymnaste, grand écart à l’envers sur un banc public, un journal entre les gambettes.

L’image est dévastatrice. Elle a fait faire un bond en arrière de plusieurs décennies à l’image des titres d’Ebra. On aurait pu penser que l’utilisation du corps sexualisé d’une jeune femme pour vanter un produit ou le faire connaître n’était plus réservée qu’à quelques magazines douteux… Mais non, le groupe Ebra a jeté aux oubliettes des années de lutte contre le sexisme, aussi facilement qu’Elon Musk a levé le bras au Capitole.

Philippe Carli, président du groupe Ebra, dégaine des «like» sur le réseau professionnel LinkedIn, pour faire la promotion… des très extrême-droitards de Renouveau Patriote. Histoire de montrer, par exemple, sa joie face à la participation de Marion Maréchal à la fameuse cérémonie d’investiture américaine. 

Et voilà que Philippe Carli, président du groupe Ebra, dégaine des «like» sur le réseau professionnel LinkedIn, pour faire la promotion… des très extrême-droitards de Renouveau Patriote. Histoire de montrer, par exemple, sa joie face à la participation de Marion Maréchal à la fameuse cérémonie d’investiture américaine. 

Le SNJ-CGT demande à Philippe Carli de s’expliquer et réaffirme les principes éditoriaux du groupe Ebra : lutte contre le racisme, les discriminations, le sexisme… pour que les journalistes du groupe puissent savoir où et pour qui ils travaillent. Philippe Carli n’a pas à embarquer les titres Ebra dans son coming-out nauséabond.

Montreuil, le 23 janvier 2025.

(1) Ebra regroupe neuf titres de presse quotidienne régionale, appartenant au Crédit Mutuel  : Le Dauphiné Libéré, Le Bien Public, Le Journal de Saône et Loire, Le Progrès, L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain, Vosges Matin, L’Alsace, Dernières Nouvelles d’Alsace.

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