Communiqué du SNJ-CGT
Le SNJ-CGT condamne la décision du gouvernement israélien de retirer l’accréditation au journaliste de l’Humanité, Emilio Meslet, par ailleurs élu SNJ-CGT, pour couvrir la conférence internationale de Jérusalem contre l’antisémitisme, qui lui avait été accordée.
Organisé les 26 et 27 mars, cet évènement affiche pour objectif de réunir dirigeants politiques, organisations internationales et personnalités de la société civile mobilisés dans la lutte contre l’antisémitisme.
Le ministère israélien des affaires de la Diaspora et de la Lutte contre l’antisémitisme a décidé que le grand reporter au service politique ne pourrait y participer: «Nous vous informons que votre accréditation a été annulée. Vous n’êtes plus autorisé à participer à la conférence de lutte contre l’antisémitisme.»
Cette mesure illustre les difficultés pour les journalistes étrangers de travailler désormais en Israël. Couvrir l’actualité est pourtant fondamental et nécessaire dans les sociétés qui se disent démocratiques, afin de comprendre leur fonctionnement.
Cette mesure illustre les difficultés pour les journalistes étrangers de travailler désormais en Israël. Couvrir l’actualité est pourtant fondamental et nécessaire dans les sociétés qui se disent démocratiques, afin de comprendre leur fonctionnement.
Pire, le gouvernement israélien qui retire l’accréditation à Emilio Meslet déroule, à l’inverse, le tapis rouge à Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), et Marion Maréchal, députée européenne.
Cette procédure d’exclusion actée par les autorités israéliennes touche un quotidien, l’Humanité, engagé depuis toujours contre l’antisémitisme, le fascisme et dont quinze journalistes et autres travailleurs sont morts dans la Résistance ou fusillés par les nazis entre 1941 et 1945.
Le SNJ-CGT condamne ces entraves à la liberté d’informer. Ces méthodes inacceptables doivent cesser pour notre journaliste, mais aussi tous les travailleurs des médias arabes et palestiniens.
Le SNJ-CGT condamne ces entraves à la liberté d’informer. Ces méthodes inacceptables doivent cesser pour notre journaliste, mais aussi tous les travailleurs des médias arabes et palestiniens.
De son côté, la formation d’extrême droite n’est pas en reste. Dans sa plus pure tradition anti-démocratique, le RN trie parmi les journalistes autorisés à suivre ses membres. Son service de presse a ainsi refusé de répondre aux multiples demandes d’accréditation du journaliste de l’Humanité.
Montreuil, le 24 mars 2025.
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