Black-out à Mayotte la Première: service public à l’arrêt

0  -  Article mis à jour le 10 avril 2025

Communiqué de l’UCSA-CGT

Deux coupures générales d’électricité en quatre jours. À chaque fois, le dispositif censé prendre le relais tombe en panne. Mais qu’est-ce qui ne fonctionne pas? Le groupe électrogène? L’onduleur? Les deux? Personne ne sait vraiment. Résultat : black-out total. Pas de télé, pas de radio, pas d’internet, pas d’imprimante. Rien. Mayotte la Première plongée dans le noir.

Les salariés ont dû se débrouiller seuls pour sauver ce qui pouvait l’être. Dans un service public, c’est inacceptable.

Dans la station, aucune consigne, aucun relais, aucune coordination. Les salariés ont dû se débrouiller seuls pour sauver ce qui pouvait l’être. Dans un service public, c’est inacceptable.

Alors que l’île traverse une période de fortes tensions, ce silence médiatique est une double peine. Il fragilise la confiance du public et épuise les équipes.

Après deux pannes majeures, toujours pas de réponses claires:

  • D’où viennent exactement les coupures? 

  • Pourquoi le système de secours ne prend-il pas le relais? 

  • Quelles conséquences techniques? 

  • Et surtout, que fait-on pour éviter un troisième blackout?

La CGT prend acte des annonces de la direction, mais c’est loin d’être suffisant. Il faut un vrai plan d’urgence, maintenant.


Nous attendons: 


  • Un plan B opérationnel, type diffusion depuis Petite-Terre, 

  • La formation des personnels à la gestion de crise, 

  • Un protocole d’alerte interne clair, 

  • Un audit sérieux des équipements, avec un calendrier précis.


Travailler dans ces conditions n’est plus possible.


La CGT attend des mesures immédiates pour protéger les salarié·es et garantir le droit à l’information des Mahorais.

Paris, le 8 avril 2025.

Télécharger le communiqué en PDF

Réagir

Réagir

Votre mail ne sera pas publié.

Top