Communiqué de presse CGT, Solidaires et FSU
Les récentes procédures de dissolution visant les organisations Urgence Palestine et la Jeune Garde antifasciste suscitent notre vive inquiétude. Ces initiatives gouvernementales s’inscrivent dans un contexte de répression croissante des mouvements sociaux, syndicaux et associatifs, et menacent les libertés fondamentales d’expression et d’organisation.
En 2021, nos organisations avaient dénoncé la loi dite «séparatisme» confiant au ministère de l’Intérieur le pouvoir de dissoudre des associations sans décision de justice. Depuis, les dissolutions se sont multipliées, parfois annulées par le conseil d’État en raison de motifs insuffisants.
Dans une démocratie digne de ce nom, le pouvoir exécutif n’a pas le pouvoir de décider si les idées défendues par une association ont le droit de cité. Seuls les actes illégaux peuvent être sanctionnés par la justice.
Dans une démocratie digne de ce nom, le pouvoir exécutif n’a pas le pouvoir de décider si les idées défendues par une association ont le droit de cité. Seuls les actes illégaux – atteintes aux biens et aux personnes, incitation à la haine raciale, discriminations, négation ou apologie de crime contre l’humanité… – peuvent être sanctionnés par la justice.
Concernant Urgence Palestine, nous tenons à affirmer que, quelles que soient les différences de position qui peuvent exister entre nos organisations et cette association, le droit de défendre l’autodétermination du peuple palestinien, comme toute analyse critique des politiques internationales, relève de la liberté d’expression et de la liberté d’association et ne peut justifier une dissolution.
Nos organisations partagent la lutte contre l’extrême droite et ses idées. Nous estimons que la procédure de dissolution engagée à l’encontre de la Jeune Garde soulève des questions préoccupantes sur l’utilisation des outils juridiques pour restreindre l’action militante et antifasciste.
L’annonce concernant la Jeune Garde intervient le même jour, visant ce mouvement de lutte antifasciste. Le gouvernement choisit de faire droit aux revendications de la droite et de l’extrême droite.
Nos organisations partagent la lutte contre l’extrême droite et ses idées. Nous estimons que la procédure de dissolution engagée à l’encontre de la Jeune Garde soulève des questions préoccupantes sur l’utilisation des outils juridiques pour restreindre l’action militante et antifasciste.
Nous appelons à la vigilance face à toute dérive autoritaire qui viserait à museler les forces progressistes et menacerait l’ensemble du mouvement social.
Nous appelons l’ensemble des organisations syndicales, politiques et associatives attachées aux principes démocratiques à se mobiliser contre ces atteintes aux libertés fondamentales pour la liberté d’expression, d’organisation et d’association
Le 7 mai 2025.
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ah zut !mon mari et, moi faisons partie des « vieux » ! Mais tant pis ! Nous soutenons à fond la radio de service public oui PUBLIC ! Et esperons de tout notre force que le projet INDIGNE d’une démocratie envisagée par Mme Dati ne voit jamais le jour !
EST-CE DIGNE d’un ministre de la culture d’être mue par un sentiment de revanche ? De n’avoir aucune réflexion globale et universelle ? De finalement dédaigner les Français qui seraient incapables de choisir, de bénéficier de programmes de qualité ?De n’avoir comme argument que l’insulte ?
Tres belle intervention de Didier Brice et surtout tres encourageant réactionde la salle !