Communiqué du SNJ-CGT de France Médias Monde
Le 28 mai, notre consœur Amira Souilem, reporter pour France 24 et RFI, et son équipe ont été directement visés par un tir de l’armée israélienne alors qu’ils tournaient un reportage à Jénine. Leur véhicule était clairement floqué « Presse », les journalistes portaient des gilets pare-balles siglés, la caméra tournait. Tout indiquait leur statut. Et pourtant, ils ont dû battre en retraite, sous la menace.
Ils enquêtaient sur les conditions de travail des journalistes palestiniens, eux aussi pris pour cibles à répétition. Dans son reportage, Amira relate le quotidien de Mohammad Mansour, journaliste palestinien déjà blessé par balle, qui part désormais en reportage avec un kit de premiers secours, tant le risque est permanent.
Les attaques contre la presse se multiplient en Cisjordanie. Ce sont des tentatives systématiques de bâillonner l’information.
Les attaques contre la presse se multiplient en Cisjordanie. Ce sont des tentatives systématiques de bâillonner l’information.
Le SNJ-CGT dénonce ces intimidations et apporte son soutien total aux journalistes visés et à tous les innocents du peuple palestinien.
Informer n’est pas un crime. Tirer sur des journalistes est une ligne rouge.
Nous exigeons le respect du droit international et la protection de la presse en zone de conflit. Solidarité avec Amira, Mohammad et tous les confrères et consœurs sur le terrain.
Issy les Moulineaux, le 1er juin 2025.
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