Moselle-Est TV8: attaquer un élu CGT c’est attaquer toute la CGT!

0  -  Article mis à jour le 8 juillet 2025

Communiqué du SNJ-CGT et de la CGT Forbach

Il faudra bien que les patrons, dans les grands groupes comme les petites associations, s’y habituent: attaquer un élu CGT, c’est attaquer toute la CGT!

Venus d’Amazon, d’Ineos, du Républicain Lorrain, de Radio-France, L’Equipe, de la Croix-Rouge, de Konecta, de TV8 Moselle-est ou de l’Union locale CGT de Forbach…, quels que soient leurs métiers, journalistes, anciens mineurs, employés, ouvriers, cadres…, de la région, de Paris, d’Amiens…, les syndicalistes et camarades CGT ont dit non, jeudi 3 juillet à Forbach, à la répression syndicale
subie par le reporter de TV8 Grégory Sebbag.

Ce n’est pas normal de devoir attaquer en justice son employeur pour espérer pouvoir travailler dans de bonnes conditions, et lui faire cesser son harcèlement. Ce n’est pas normal d’être discriminé en raison de son mandat syndical, alors qu’on veut défendre ses camarades de travail et leurs droits.

Cet élu CGT de cette association de Forbach a déjà obtenu en justice en 2024 la reconnaissance de harcèlement moral et de discrimination exercé par son employeur. Mais rien n’a changé. Or ce n’est pas normal de devoir attaquer en justice son employeur pour espérer pouvoir travailler dans de bonnes conditions, et lui faire cesser son harcèlement.

Ce n’est pas normal d’être discriminé en raison de son mandat syndical, alors qu’on veut défendre ses camarades de travail et leurs droits.

Une mise à pied d’un salarié en arrêt maladie, le retard de versement de son salaire pendant son arrêt, sont des mesures de répression violentes qui visent à mettre à terre Grégory, et c’est inacceptable.

Une mise à pied d’un salarié en arrêt maladie, le retard de versement de son salaire pendant son arrêt, sont des mesures de répression violentes qui visent à mettre à terre Grégory, et c’est inacceptable.

Face au directeur de TV8, représentant de l’association, la CGT a rappelé que ce qui se passe dans cette structure depuis des années impacte le droit syndical, les droits des travailleurs, les droits de journalistes, l’information de tous.

Ce n’est pas à Grégory de quitter ce travail qu’il aime. S’il le fait, qui sera le prochain visé par la Direction? Le premier qui demandera des moyens, le respect de ses droits ? Le premier qui défendra un salarié en difficulté? Le premier qui se présentera aux élections professionnelles?

Ce n’est pas à Grégory de quitter ce travail qu’il aime. S’il le fait, qui sera le prochain visé par la Direction? Le premier qui demandera des moyens, le respect de ses droits ? Le premier qui défendra un salarié en difficulté? Le premier qui se présentera aux élections professionnelles?

C’est pourquoi nous avons demandé la levée de la mise à pied prononcée contre Grégory comme préalable à la fin du climat d’intimidation et de répression qui sévit chez TV8. Le directeur a acté que les «choses devaient être faites dans les règles pour permettre le retour au travail» de notre camarade et a garanti «privilégier le dialogue» afin de «remettre sur la table cette question de sanction». Cela grâce à la forte mobilisation des militants.

Mais au-delà des mots, il faudra des actes, de la part de la présidence de TV8 puisque c’est elle qui a décidé la mise à pied de Grégory. C’est ce qu’a finalement lâché le directeur devant les confrères de France3 Lorraine. Le SNJ-CGT et l’Union locale de Forbach seront au côté de Grégory Sebbag jusqu’au bout, et avec eux toute la CGT!

Montreuil et Forbach, le 7 juillet 2025.

Télécharger le communiqué en PDF

Top