Communiqué de la CGT
Face au plan d’occupation totale de Gaza annoncé par Netanyahu, il faut enfin une réponse internationale à la hauteur de l’ignominie en cours. Chaque minute compte pour stopper le génocide à Gaza.
Assassiner les journalistes qui filment la famine organisée par l’armée d’occupation israélienne ne fera pas disparaitre les crimes quotidiens qui se déroulent sous nos yeux depuis plus de 21 mois.
Assassiner les journalistes qui filment la famine organisée par l’armée d’occupation israélienne ne fera pas disparaitre les crimes quotidiens qui se déroulent sous nos yeux depuis plus de 21 mois. Avec l’intersyndicale des journalistes, la CGT condamne avec la plus grande fermeté la politique systématique menée par l’armée israélienne d’assassinat de journalistes et professionnels des médias, politique qui fait de la guerre à Gaza l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire pour les journalistes.
Les annonces du gouvernement israélien de reprise de l’acheminement de l’aide internationale sont un leurre: très insuffisantes face aux besoins colossaux de la population, encadrées par les autorités israéliennes, elles donnent lieu à des tirs faisant plusieurs dizaines de morts chaque jour.
Les annonces du gouvernement israélien de reprise de l’acheminement de l’aide internationale sont un leurre: très insuffisantes face aux besoins colossaux de la population, encadrées par les autorités israéliennes, elles donnent lieu à des tirs faisant plusieurs dizaines de morts chaque jour.
Les colons israéliens quant à eux continuent de bloquer les camions d’aide humanitaire, se sentant autorisés à cela par des ministres israéliens issus de partis extrémistes religieux qui soutiennent ouvertement l’utilisation de la famine comme arme de guerre. La recolonisation prend de l’ampleur, à Gaza, où certains veulent s’approprier le littoral, mais aussi en Cisjordanie où des milliers de vies sont sous la menace.
La France a annoncé son intention de reconnaitre officiellement l’Etat Palestinien à l’occasion de la prochaine assemblée générale de l’ONU en septembre à New York. Puis c’est au tour du Canada, du Royaume Uni et tout récemment de l’Australie. Ces pays affichent enfin leur volonté de rejoindre les 148 (sur 193) états membres de l’organisation internationale qui ont déjà fait la démarche. Les intérêts économiques mis en avant par les pays occidentaux ne doivent plus s’opposer au droit international et à l’auto-détermination des peuples.
Les mobilisations citoyennes ont fortement contribué à faire pression sur les gouvernements et faire bouger les lignes concernant la reconnaissance de la Palestine. Elles doivent se poursuivre.
Les mobilisations citoyennes ont fortement contribué à faire pression sur les gouvernements et faire bouger les lignes concernant la reconnaissance de la Palestine. Elles doivent se poursuivre. Les manifestations contre la guerre et le génocide qui grandissent en Israël participent de ce mouvement international face à l’horreur quotidienne vécue par les Palestiniennes et Palestiniens.
Si cette reconnaissance est essentielle et marquera une étape importante dans un processus diplomatique qui reste à consolider, elle sera loin d’être suffisante. C’est pourquoi la CGT exige que tout soit fait pour obtenir l’arrêt immédiat du génocide, pour le cessez-le-feu, pour l’acheminement sans entrave de l’aide internationale, pour la libération des prisonniers palestiniens et des otages israéliens, pour mettre fin au régime d’apartheid en place. Cela passe notamment par des sanctions visant le gouvernement israélien, dont la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël.
Montreuil, le 12 août 2025.
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