Communiqué de la CGT
Une délégation CGT conduite par Sophie Binet a rencontré ce matin Sébastien Martin, ministre délégué à l’Industrie.
Ce rendez-vous était l’occasion pour la CGT de lui remettre la dernière version de sa liste noire des plans de licenciements. Celle-ci recense désormais près de 450 plans de licenciements mis en œuvre depuis septembre 2023, représentant plus de 100.000 emplois supprimés ou menacés, dont près de 40.000 dans la seule industrie. En incluant les emplois indirects, cela représente près de 300.000 emplois supprimés ou menacés. Cette saignée est certifiée par les derniers chiffres du chômage et par les études du cabinet Trendeo qui relève un solde négatif entre création et fermeture de sites industriels depuis le deuxième semestre 2024, et confirmée désormais par le ministère lui-même.
Comme elle n’a cessé de le faire depuis de nombreuses années, la CGT a de nouveau ce matin alerté sur la désindustrialisation qui se poursuit et sur les ravages sociaux et environnementaux qu’elle produit. Elle a exigé du ministre que l’Etat agisse sans délai sur plusieurs dossiers brûlants (Novasco, Fonderie de Bretagne, Arcelor, Chapelle-Darblay, Condat notamment…).
Comme elle n’a cessé de le faire depuis de nombreuses années, la CGT a de nouveau ce matin alerté sur la désindustrialisation qui se poursuit et sur les ravages sociaux et environnementaux qu’elle produit. Elle a exigé du ministre que l’Etat agisse sans délai sur plusieurs dossiers brûlants (Novasco, Fonderie de Bretagne, Arcelor, Chapelle-Darblay, Condat notamment…).
La CGT a appelé le ministre à organiser des assises de l’industrie afin de définir une stratégie ambitieuse de réindustrialisation. Cette démarche doit reposer sur plusieurs leviers: la réorientation des aides publiques actuellement versées aux entreprises sans condition ni contrepartie, une intervention renforcée de l’Etat en matière de pilotage et de financement, la reconnaissance du rôle essentiel des salarié·es, l’utilisation de la commande publique comme moteur et dans les entreprises par une politique d’achat adossée favorisant les productions locales, ainsi qu’une harmonisation fiscale, sociale et environnementale par le haut au niveau européen.
Relocaliser, c’est agir. Pour garantir nos besoins essentiels, limiter les importations et réduire les émissions carbone, corriger les fractures territoriales. Ce changement de paradigme n’est plus une option: c’est un impératif pour notre avenir.
Relocaliser, c’est agir. Pour garantir nos besoins essentiels, limiter les importations et réduire les émissions carbone, corriger les fractures territoriales. Ce changement de paradigme n’est plus une option: c’est un impératif pour notre avenir.
Enfin, la CGT a alerté sur la situation d’ArcelorMittal en rappelant au ministre qu’une proposition de loi de nationalisation, soutenue par la CGT, sera débattue aujourd’hui au Sénat, et sur laquelle l’Etat doit s’engager pour empêcher Mittal de détruire les emplois et l’aciérie française.
Une proposition de loi de nationalisation d’ArcelorMittal, soutenue par la CGT, sera débattue aujourd’hui au Sénat.
La CGT ne se contentera pas de promesses! Il est temps de passer de la parole aux actes. Cela exige un changement radical de logiciel: rompre avec le soutien public sans condition au patronat, orienter les financements vers l’outil productif, les créations d’emplois, les salaires et qualifications, la décarbonation, le développement économique des territoires.
La CGT, avec ses syndicats et organisations, poursuivra la mobilisation pour imposer cette ambition industrielle.
Montreuil, le 30 octobre 2025.
Télécharger le communiqué en PDF