Communiqué de l’intersyndicale de France Médias Monde*
À la demande unanime des salariés du service international de RFI, l’ensemble des organisations syndicales de France Médias Monde a déposé la semaine dernière un préavis de grève commun, qui débute ce lundi 17 novembre.
Depuis plusieurs mois, les salariés alertent sur une dégradation préoccupante de leurs conditions de travail, alors que leurs missions demeurent essentielles pour la couverture rigoureuse de l’actualité internationale.
Depuis plusieurs mois, les salariés alertent sur une dégradation préoccupante de leurs conditions de travail, alors que leurs missions demeurent essentielles pour la couverture rigoureuse de l’actualité internationale.
Une réunion de négociation s’est tenue ce matin avec la direction, en présence des organisations syndicales et d’une délégation de salariés. Dès l’ouverture, le ton employé par le directeur de RFI a profondément choqué: propos brutaux, attitude menaçante et condescendante, posture paternaliste. Un comportement indigne d’un cadre dirigeant, perçu comme une tentative de réprimander
collectivement les salariés venus exposer des difficultés bien connues.
Les organisations syndicales dénoncent le non-respect du code du travail et de l’accord d’entreprise de France Médias Monde, dont les manquements répétés semblent ne susciter aucune préoccupation de la part des représentants de la présidente.
Les organisations syndicales dénoncent également le non-respect du code du travail et de l’accord d’entreprise de France Médias Monde, dont les manquements répétés semblent ne susciter aucune préoccupation de la part des représentants de la présidente.
Une telle légèreté face à des demandes légitimes et solidement étayées est inacceptable. Ce mépris affiché aggrave encore un climat déjà lourd et accentue la pression psychologique qui pèse sur les équipes dont les demandes se sont heurtées à un mur. Les salariés ont le sentiment d’être ignorés plutôt qu’écoutés, réprimandés plutôt que soutenus.
Les faits sont pourtant têtus:
- Les journalistes du service international perdent de l’argent quand ils partent en mission, y compris en zone dangereuse
- Le service est en sous-effectif malgré une actualité internationale particulièrement chargée
- La mobilisation se poursuit. Les organisations syndicales resteront pleinement engagées pour obtenir des réponses concrètes, respectueuses du droit et à la hauteur des enjeux que porte ce service.
Le 14 novembre 2025.
*CFDT, CFTC, CGT, FO, SNJ
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