Définitions de fonctions des quotidiens parisiens

Rédacteur en chef (coefficient 333)
Le rédacteur en chef est responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception et de la fabrication du journal. Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 277)
Le rédacteur en chef adjoint assiste ou supplée le rédacteur en chef.

Secrétaire général de rédaction (coefficient 260)
Le secrétaire général de rédaction a pour fonction d’animer et de coordonner les divers services rédactionnels suivant les directives de la rédaction en chef. Il assure la réalisation et la fabrication du journal. Il est notamment responsable de l’ensemble de la mise en page et de son horaire. Il peut être chargé des rapports divers avec l’administration.

Grand reporter ou rédacteur hautement qualifié (coefficient 184)
Le grand reporter ou rédacteur hautement qualifié est un journaliste d’autorité professionnelle reconnue, de notoriété acquise, effectuant habituellement des enquêtes et reportages de caractère personnel sur des sujets débordants du cadre de l’actualité immédiate mais pouvant s’y rattacher. Il dépend, en principe, directement de la rédaction en chef et de la direction qui est seule qualifiée pour l’engager à ce titre.

Reporter (coefficient 170)
Le reporter est affecté à la recherche d’informations extérieures. Il est chargé des reportages, enquêtes et comptes rendus impliquant des déplacements.

Rédacteur (coefficient 149)
Le rédacteur dit ” sédentaire ” participe, au siège du journal, aux travaux rédactionnels ayant trait essentiellement, à la mise au point des informations reçues de diverses sources et à la révision de la copie.
Les ” rewriters “, c’est-à-dire les journalistes qui, travaillant au siège du journal, sont chargés de réécrire des articles et de les corriger d’après des éléments divers. lis ne peuvent être assimilés aux rédacteurs sédentaires.

Rédacteur informateur (coefficient 130)
(Accord du 21/10/1988)
Le rédacteur informateur est le journaliste qui, à l’extérieur du siège (par exemple Palais de justice, préfecture de police, conseil régional ou municipal, terrain d’entraînement), collecte les informations et, éventuellement, assure de brefs comptes rendus. Le rédacteur informateur travaillant à temps complet accédera au coefficient de rédacteur après trois ans d’activité dans la même entreprise.

Journaliste stagiaire (coefficient 130)
(Accord du 8-12-1989)
Le journaliste stagiaire diplômé d’une école agréée par la profession conformément à l’article 10 de la Convention collective nationale de travail des journalistes est classé au coefficient 130. Ce classement n’emporte aucune conséquence sur le statut de stagiaire de l’intéressé.

Journaliste stagiaire (coefficient 120)

Journaliste stagiaire (coefficient 110)

Secrétariat de rédaction

Rédacteur en chef technique (coefficient 333)
Dans un journal à éditions multiples, un rédacteur en chef technique peut être chargé de la confection du journal. Il est responsable de l’ensemble de la mise en page. Il assiste ou supplée le secrétaire général.

Premier secrétaire de rédaction, secrétaire de rédaction unique (coefficient 225)
Le premier secrétaire de rédaction ou le secrétaire de rédaction unique est responsable, sous l’autorité de ses chefs, de la réalisation du journal. Il est chargé de l’assemblage des divers éléments fournis par les services de production et de leur mise en valeur suivant leur intérêt respectif et les instructions de la rédaction en chef. Le premier secrétaire de rédaction peut être chargé d’assurer la mise en page d’une ou plusieurs pages ou d’en contrôler l’exécution.

Secrétaire de rédaction 2e échelon (coefficient 184)
(Accord du 5-4-1974)
Sont admis à cet échelon les secrétaires de rédaction ayant exercé durant trois ans la fonction de secrétaire de rédaction 1er échelon.)

Secrétaire de rédaction 1er échelon (coefficient 175)
Le secrétaire de rédaction prépare et assure la mise en page, en ayant la responsabilité d’une ou plusieurs pages (format ou rubrique homogène). Il peut participer à des travaux simples et urgents de rédaction.

Secrétaire de rédaction adjoint (coefficient 155)
Est considéré comme tel le journaliste adjoint au secrétaire de rédaction participant à la mise en page. Il ne peut avoir la responsabilité d’une page.

Ajout par accord du 5-4-1974
Dans le cas limite où il a la responsabilité d’une page, il ne peut être maintenu plus de deux ans à ce poste et accède alors au poste de secrétaire de rédaction 1er échelon.

Service politique

Chef de service (coefficient 215)

Le chef de service est placé sous l’autorité directe du rédacteur en chef.  Il a sous ses ordres les rédacteurs et informateurs de son service. Il a la responsabilité d’assurer les informations politiques et, éventuellement, la rédaction du leader politique et de l’éditorial. Dans les journaux où il n’existe pas un service chargé des rubriques économiques ou sociales, le chef de service politique peut avoir la responsabilité de ces rubriques.

Sous-chef de service (coefficient 184)
Le sous-chef de service assiste ou supplée le chef de service politique.

Séancier (rédacteur spécialisé) (coefficient 165)
Le séancier est le journaliste chargé de présenter et commenter les séances parlementaires.

Rédacteur (coefficient 165)
Le rédacteur du service politique assure la recherche des informations politiques, économiques ou sociales, ainsi que les comptes rendus des assemblées politiques et économiques. Ses fonctions ne sauraient être assimilées à celles d’un rédacteur sédentaire.

Service économique

Mêmes définitions (à l’exclusion du séancier) que le service politique, en substituant le mot ” économique ” au mot ” politique “.

Service social

Mêmes définitions (à l’exclusion du séancier) que le service politique, en substituant le mot ” social ” au mot ” politique “.

Service de politique étrangère

Chef de service (coefficient 215)
Le chef de service est placé sous l’autorité directe du rédacteur en chef. Il a sous ses ordres les rédacteurs et informateurs et correspondants de son service. Il a la responsabilité d’assurer les informations diplomatiques et de politiques étrangères et. éventuellement, la rédaction du leader politique et de l’éditorial.

Sous-chef de service (coefficient 184)
Le sous-chef de service assiste ou supplée le chef de service de politique étrangère.

Rédacteur (coefficient 165)
Le rédacteur du service de politique étrangère recherche, rédige et commente les informations de politique étrangère. Ces fonctions ne sauraient être assimilées à celles d’un rédacteur sédentaire.

Informations générales

Chef de service (coefficient 215)
Le chef de service est placé sous l’autorité directe du rédacteur en chef. Il a sous ses ordres les rédacteurs, reporters et correspondants de son service. Il a la responsabilité d’assurer les reportages, enquêtes, faits-divers, comptes rendus, tribunaux, chroniques d’informations générales.

Sous-chef de service (coefficient 184)
Le sous-chef de service assiste ou supplée le chef de service des informations générales.

Chroniqueur judiciaire (coefficient 175)
Le chroniqueur judiciaire assure des comptes rendus et des commentaires de débats judiciaires à Paris et en province.

Rédacteur (coefficient 165)
A Paris, le rédacteur judiciaire, dit informateur judiciaire, assure, du Palais de Justice, les informations de l’instruction et, éventuellement, de brefs comptes rendus d’audience.

Service spectacles, artistique et littéraire

Chef de service (coefficient 215)
Le chef de service est placé sous l’autorité directe du rédacteur en chef. Il a sous ses ordres les chefs de rubriques ou critiques ou courriéristes. Il a la responsabilité d’assurer tout ce qui concerne les informations et comptes rendus littéraires et artistiques y compris les spectacles. Il peut être chargé personnellement d’une des rubriques.

(*) Le chef de service littéraire est au coefficient 200.

Chef de rubrique ou critique (coefficient 175)
Le chef de rubrique (ou critique) assure les comptes rendus et critiques des activités ou manifestations de la ou des rubriques dont il a la responsabilité.

Courriériste (rédacteur spécialisé) (coefficient 165)
Le courriériste recueille et présente les informations, les interviews, les comptes rendus des manifestations, etc. de la ou des rubriques dont il est chargé.

Service des sports

Chef de service (coefficient 215)
Le chef de service est placé sous l’autorité directe du rédacteur en chef. Il a sous ses ordres les rédacteurs de son service. Il a la responsabilité d’assurer des informations sportives, de la sélection et de l’assemblage des divers éléments fournis par son service, et de la mise en valeur suivant leur intérêt respectif. Il peut en assurer la mise en page. Il est chargé, éventuellement, de la rédaction du leader sportif et des comptes rendus.

Sous-chef de service (coefficient 184)
Le sous-chef de service assiste ou supplée le chef de service sportif.

Reporter (coefficient 170)
Le reporter est affecté à la recherche d’informations extérieures. Il est plus spécialement chargé des reportages et comptes rendus des événements sportifs les plus importants.

Rédacteur (coefficient 165)
Le rédacteur est affecté à des travaux intérieurs et à la recherche d’informations extérieures. Il assure, en outre, les reportages et comptes rendus dans sa ou ses spécialités.

Service photo

Chef de service (coefficient 200)
A pour rôle, sous l’autorité de la rédaction en chef, d’organiser les heures de travail, de distribuer les reportages et de prendre toutes dispositions pour tirer le meilleur parti des documents retenus.

Reporter photographe 3e échelon (coefficient 184)
(Accord du 8-1-1991)
Le reporter photographe 3e échelon doit avoir été reporter photographe 2e échelon pendant quinze ans au minimum dans l’entreprise ou vingt ans dans la profession. Cette condition peut être réputée satisfaite lorsque le reporter photographe 2e échelon est reconnu, au sein d’une entreprise, comme un reporter photographe de grande expérience, ayant une connaissance approfondie de toutes les formes et techniques de son métier, appelé à effectuer les reportages les plus difficiles.

Reporter photographe 2e échelon (coefficient 165)
(Accord du 1-12-1967)
Le reporter photographe 2e échelon doit avoir été reporter photographe 1er échelon pendant deux ans minimum. Il doit être capable, de sa propre initiative, de prendre des photographies originales et de qualité se suffisant à elles-mêmes. Il doit également être capable de rédiger des légendes et de fournir les éléments nécessaires à la rédaction de textes pour accompagner les photos. Tout reporter photographe qui sera resté cinq ans au premier échelon peut demander la réunion de la commission paritaire prévue à l’article 37 de la convention collective nationale des journalistes du 31 décembre 1956 (devenu article 47 de la convention collective de 1987).

Reporter photographe 1er échelon (coefficient 155)
Le reporter photographe 1er échelon a pour occupation la recherche, la prise et la mise en œuvre des documents destinés à paraître avec une légende ou à illustrer un reportage écrit. Il doit unir aux capacités techniques de l’opérateur photographe les qualités d’initiative et de jugement du reporter rédacteur.

Illustration

Reporter dessinateur (coefficient 170)
Le reporter dessinateur a pour occupation la recherche, la prise, la création, la mise en œuvre et l’exécution des documents dessinés inspirés par l’actualité ou à propos d’actualité : reportages, croquis. caricatures, dessins humoristiques, illustrations d’articles, à l’exclusion formelle de tous textes et dessins publicitaires. On entend également par actualité : fêtes (Noël, Pâques, etc.), salons, expositions, vacances, etc.
Sont exclus : le dessin industriel, géométrique ou mécanique ainsi que la lettre, la cartographie et la retouche.

Rédacteur infographe 2e échelon (coefficient 165)
(Accord du 16-4-1992)
Sont admis à cet échelon les rédacteurs infographes ayant exercé durant deux ans la fonction de rédacteur infographe.

Rédacteur infographe (coefficient 155)
(Accord du 8-1-1991)
Le rédacteur infographe conçoit la représentation graphique et le traitement de l’image de faits liés à l’actualité. Il les réalise à l’aide d’un outil informatique.

(Protocoles des 10-4, 15-6 et 5-9-1973)
Les définitions des sténos

Chef de service (coefficient 200)
A pour rôle, sous l’autorité de la rédaction en chef, d’organiser les horaires de travail et les enregistrements suivant les nécessités de l’information. Il est chargé de la réception, de la mise en forme et, quant au rétablissement en clair, de la sélection des informations suivant les exigences de l’actualité avec le maximum de célérité.

1° Sténographe-rédacteur débutant (coefficient 120)
a) Le sténographe-rédacteur débutant dont la formation répond aux critères définis ci-dessus est réputé avoir effectué son stage.
b) Le débutant qui ne répondra pas aux conditions requises sera tenu d’acquérir la vitesse de prise et de transcription nécessaire au cours d’une période probatoire n’excédant pas une année.
c) Conformément aux dispositions de la Convention collective, la durée de la période d’essai du sténographe-rédacteur débutant est de trois mois.

2° Sténographe-rédacteur (coefficient 145)
Le sténographe-rédacteur enregistre de façon constante, au téléphone ou à la radio, tous articles et informations rédactionnels concernés à la confection du journal.
Il doit, par sa vitesse d’enregistrement (140 mots-minute) et sa culture générale, donner une transcription rapide et fidèle des nouvelles et informations qui lui sont transmises et être capable de rétablir ou compléter un texte défectueux.

3° Sténographe-rédacteur confirmé (coefficient 165)
Attribution de l’échelon 165 après examen sous le contrôle d’une commission paritaire justifiant une prise à la vitesse de 150 mots-minute après au moins trois ans d’ancienneté dans la profession (sans examen si dix ans d’ancienneté).

4° Sténographe-rédacteur ” hautement qualifié ” (coefficient 180)
Le sténographe-rédacteur hautement qualifié enregistre de façon continue tous articles ou informations transmis par télécommunication (notamment par télévision et radio) ainsi que tous débats, assemblées, conférences, tables rondes, discours.
Il doit par sa vitesse d’enregistrement (minimum : 170 mots-minute) et sa culture générale, et constatées par un contrôle, en donner une transcription rapide et fidèle, être capable de compléter ou rétablir un texte défectueux et, si besoin est, rédiger sous une forme journalistique ces informations ou débats (dispensé d’examen s’il est âgé d’au moins 55 ans a 25 ans d’ancienneté dans la profession).

5° Promotions
Les promotions : à l’échelon 165, sténographe-rédacteur ” confirmé “, à l’échelon 180, sténographe-rédacteur ” hautement qualifié “, ont lieu selon les modalités suivantes :

Personnel actuellement en place
Sténographe-rédacteur ” confirmé ”
– après examen à la vitesse de 150 mots-minute et à la condition d’avoir trois ans d’ancienneté dans la profession ;
– sans examen pour les sténographes-rédacteurs ayant dix ans d’ancienneté dans la profession.

Sténographe-rédacteur ” hautement qualifié ”
– après examen à la vitesse de 170 mots-minutes, à condition d’être déjà à l’échelon 165 ;
– sans examen, à la double condition
a) être âgé d’au moins 55 ans,
b) avoir une ancienneté dans la profession de 25 ans.

Personnel entrant dans la profession après la signature de l’accord de 1973
Le titre de sténographe-rédacteur ” confirmé ” ou ” hautement qualifié ” ne sera attribué qu’après examen.
Il est créé une commission paritaire composée de quatre représentants du S.P.P. et de quatre représentants des syndicats de journalistes ; cette commission est chargée de la mise au point et du contrôle de l’examen pour les coefficients 165 et 180.

Protocole du 23 novembre 1977

La définition d’emploi de sténographe-rédacteur ” stage d’un an effectué ” est remplacée par celle de sténographe-rédacteur, ” période d’essai ou probatoire effectuées “..
Les sténographes-rédacteurs en place au 5 septembre 1973 accéderont à l’emploi de sténographe-rédacteur ” hautement qualifié ” dès l’instant où ils auront une ancienneté de 20 ans dans la profession. La condition d’âge prévue par l’accord du 5 septembre 1973 est supprimée.
Les dispositions du présent accord prennent effet au 11 décembre 1977.
Toutes les dispositions du protocole du 5 septembre 1973 non modifiées par le présent accord restent en vigueur.

Protocole du 19 mars 1980

Le coefficient de l’emploi de sténographe-rédacteur débutant fixé par le paragraphe 2 du constat d’accord du 23 septembre 1977 est porté de 120 à 130 points à compter du 1er avril 1980. L’application de ce nouveau coefficient se fera dans les conditions prévues aux paragraphes 3, 4 et 5 du constat précité.
L’ancienneté minimum dans la profession requise des candidats à l’examen de sténographe-rédacteur confirmé, fixée par les paragraphes 3 et 5 du protocole d’accord du 5 septembre 1973, est ramenée de trois à deux années. Cette disposition s’appliquera dès le premier examen organisé après le 11 avril 1980.

Définitions de fonctions des quotidiens régionaux

Rédacteur en chef (coefficient 300)
Est responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception et de la réalisation du journal. Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 250)
Assiste ou supplée le rédacteur en chef.

Secrétaire général de rédaction (coefficient 220)
A pour fonction d’animer et de coordonner les différents services rédactionnels suivant les directives de la rédaction en chef. Il assure la production et la réalisation du journal. Il est, notamment, responsable de l’ensemble des mises en page et du respect de leurs horaires.

Premier secrétaire de rédaction (coefficient 190)
Est, à défaut de secrétaire général de rédaction, responsable de la réalisation du journal, c’est-à-dire de l’assemblage des divers éléments et de leur mise en valeur suivant leur intérêt respectif. Dans certaines entreprises, il peut être l’adjoint du secrétaire général.

Chef de service (coefficient 180)
Dirige et coordonne le travail d’une équipe de rédacteurs, de secrétaires de rédaction, de secrétaires d’édition, dans un complexe de rubriques diverses.

Chef du service photographique (coefficient 180)
Dirige, coordonne et si besoin en est participe au travail d’au moins trois reporters-photographes. Il assure en outre la responsabilité de l’ensemble du laboratoire (développement, tirage, télé-photo) et le cas échéant la surveillance de la qualité de la production régionale.

Chef de centre, d’agence ou de rédaction détachée 3e échelon (coefficient 180)
Assure et coordonne le travail administratif rédactionnel d’une agence, d’un centre ou d’une rédaction détachée ; ayant au moins sept journalistes professionnels à temps complet sous ses ordres.

Grand reporter (coefficient 175)
Journaliste d’autorité professionnelle reconnue., effectuant habituellement des enquêtes et reportages de caractère personnel et approfondi. Il dépend directement de la rédaction en chef et de la direction.

Chef de rubrique (coefficient 160)
Est un journaliste travaillant hors des services hiérarchisés qui, seul, ou avec un ou plusieurs adjoints, est particulièrement chargé d’un ou de plusieurs secteurs de l’information spécialisée exigeant des connaissances d’un niveau élevé dans un ou plusieurs secteurs (économique et social, financier, fiscal, juridique, littéraire, scientifique, arts et spectacles, etc.). La surface occupée par lesdites rubriques, leurs périodicité et la qualité de leur contenu seront les critères non obligatoirement cumulés de classification de ce poste.

Sous-chef de service (coefficient 160)
Assiste ou supplée le chef de service.

Rédacteur politique (coefficient 160)
Assure la recherche et la rédaction des informations politiques, économiques et sociales d’intérêt national ou des comptes rendus des débats parlementaires.

Chef de centre, d’agence ou de rédaction détachée 2e échelon (coefficient 160)
Assure ou coordonne le travail administratif et rédactionnel d’une agence, d’un centre ou d’une rédaction détachée, ayant au moins quatre journalistes professionnels à temps complet sous ses ordres.

Reporter 2e échelon (coefficient 155)
Est un journaliste expérimenté, assurant régulièrement des reportages et enquêtes dont l’intérêt déborde le cadre local ou régional.

Chef photographe (coefficient 155)
Dirige, coordonne et si besoin, participe au travail d’au moins trois reporters-photographes.

Chef sténographe (coefficient 155)
Dirige, coordonne et participe au travail d’une équipe d’au moins quatre sténographes–rédacteurs, placés sous ses ordres.

Chef de centre, d’agence ou de rédaction détachée 1er échelon (coefficient 150)
Assure ou coordonne le travail administratif et rédactionnel d’une agence, d’un centre ou d’une rédaction détachée ; ayant de un à trois journalistes professionnels à temps complet sous ses ordres.

Secrétaire de rédaction ou d’édition 3e échelon (coefficient 150)
A la responsabilité de la qualité rédactionnelle de la présentation et de la mise en page d’un ou plusieurs secteurs d’informations générales, régionales ou magazines. Il peut être également appelé à effectuer des travaux de rédaction.

Reporter 1er échelon ou détaché 2e échelon (coefficient 145)
Est un journaliste expérimenté essentiellement chargé des reportages et enquêtes dont l’intérêt peut déborder le cadre local ou éventuellement régional. Seul en poste, ou en agence, il assure un travail rédactionnel et administratif qui revêt une importance particulière en raison soit de l’étendue géographique de son secteur, soit de l’activité de sa région, soit encore du réseau des correspondants à animer. Il peut temporairement assurer le remplacement d’un chef d’agence 1er échelon.

Secrétaire de rédaction ou d’édition 2e échelon (coefficient 135)
Est adjoint au secrétaire 3e échelon pour la confection d’une ou plusieurs pages. Il peut être appelé à effectuer des travaux de rédaction.

Rédacteur principal ou détaché 1er échelon (coefficient 135)
Est le journaliste à qui on peut demander une copie originale, le cas échéant un commentaire des dépêches ou d’informations des correspondants et occasionnellement la mise en page au centre d’édition. Seul en poste, ou en agence, il assure le travail rédactionnel et administratif dans un secteur déterminé.

Sténographe-rédacteur 3e échelon (coefficient 135)
Il enregistre de façon continue tous articles ou informations transmis par télécommunication (notamment par télévision et radio) ainsi que tous débats, assemblées, conférences, tables rondes, discours.
Il doit, par sa vitesse d’enregistrement (minimum : 170 mots-minute) et sa culture générale, constatées par un contrôle, en donner une transcription rapide et fidèle, être capable de compléter ou rétablir un texte défectueux et, si besoin est, rédiger sous une forme journalistique ces informations ou débats.
Le contrôle sera défini et mis en oeuvre par la Commission paritaire nationale prévue dans le préambule.

Reporteur photographe confirmé (coefficient 135)
Photographe dont la haute qualification est attestée par l’expérience et par des réussites antérieures et qui est ordinairement appelé à effectuer les reportages les plus difficiles.

Rédacteur 3e échelon (coefficient 130)
Est le journaliste qui est au centre d’édition, dans une agence, ou seul en poste, assure le compte rendu de manifestations à caractère local ou régional à l’exclusion de toute tâche administrative.

Secrétaire de rédaction ou d’édition 1er échelon (coefficient 120)
Est le journaliste qui au centre d’édition ou dans une agence dotée de moyens de télécomposition donne une forme journalistique aux communiqués et informations de correspondants ou aux dépêches d’agences de presse. Il est placé sous l’autorité d’un secrétaire de rédaction ou d’édition 2e échelon. Il peut être appelé dans les mêmes conditions à participer à des travaux de maquettisation ou de mise en page.

Sténo-rédacteur 2e échelon (coefficient 120)
Enregistre de façon constante tous articles ou informations transmis par télécommunication. Il doit par sa vitesse d’enregistrement (150 mots-minute) et sa culture générale, donner une transcription rapide et fidèle des articles et informations qui lui sont transmis et si besoin est les rédiger sous une forme journalistique.

Rédacteur 2e échelon (coefficient 120)
Est le journaliste qui au centre d’édition ou dans une agence donne une forme journalistique aux communiqués et informations de correspondants transmis à la rédaction ou qui assure le compte rendu des manifestations courantes locales ou régionales.

Les définitions des fonctions des rédacteurs-traducteurs

Le présent accord s’applique aux journalistes professionnels au sens de l’article L.761-2 du Code du travail.
En tant que journalistes assimilés, les rédacteurs-traducteurs définis dans cet avenant relèvent de la Convention collective nationale des journalistes. Notamment, l’article relatif à la durée du travail est applicable.
En aucun cas les nouvelles qualifications ne pourront entraîner une diminution des appointements.
Dans les entreprises ayant accordé des suppléments d’appointements, des revalorisations, l’application de la nouvelle grille entraînera l’absorption des différences jusqu’à due concurrence.
Les nouvelles bases de salaires sont considérées comme des minima.
Il est entendu que les suppléments d’appointements qui pourraient subsister après l’ap-plication de cet avenant resteront acquis en valeur absolue.
La classification des collaborateurs est du ressort de la direction de l’entreprise. Le présent avenant est applicable à dater du 1er juin 1980.
Les modalités d’application du présent avenant feront l’objet de négociations particu-lières dans chacune des entreprises concernées.

Définition générale
Le rédacteur-traducteur traduit tous articles ou informations qui lui sont transmis du français en langue étrangère et (ou) d’une langue étrangère en français. Sa traduction doit être fidèle et rapide. Il doit être capable de rédiger ses articles d’une façon journalistique dans sa langue maternelle et (ou) dans une langue étrangère.

Niveaux d’emploi
Rédacteur-traducteur débutant (coefficient 100)
Traduit de façon constante des articles ou informations qui lui sont transmis, soit en français, soit en langue étrangère. Sa traduction doit être fidèle et rapide. Est capable de rédiger ses articles d’une façon journalistique. Passe au coefficient 110 après un an au moins et dix-huit mois au plus si la période probatoire est concluante.
Les titulaires d’un diplôme d’Etat de traducteur d’un établissement d’enseignement supérieur passent au coefficient 110 au bout d’une période comprise entre 6 et 9 mois si la période probatoire est concluante.
L’un et l’autre passent au coefficient 120 au bout de deux ans.

Rédacteur-traducteur 1er échelon (coefficient 120)
Traduit de façon constante tous articles ou informations qui lui sont transmis, soit en français, soit en langue étrangère. Doit, par sa culture générale et son expérience pro-fessionnelle, donner une traduction fidèle et rapide des articles et informations transmis. Rédige ses articles d’une façon journalistique.

Rédacteur-traducteur 2e échelon (coefficient 135)
Traduit de façon continue tous articles ou informations qui lui sont transmis, indifféremment en français ou en langue étrangère, quels que soient la nature ou la difficulté du texte. Doit, par la richesse de son vocabulaire, tant dans sa langue maternelle que dans la langue étrangère pratiquée, ainsi que par sa culture générale très étendue, en donner une traduction fidèle et rapide, être capable de compléter et de rétablir un texte défectueux, de procéder à des synthèses et adaptations et de rédiger ses articles sous une forme journalistique dans chacune des deux langues.

Rédacteur-traducteur 3e échelon (coefficient 140)
Idem 135. Est, en outre appelé à rédiger des articles à partir d’informations recueillies oralement dans les deux langues (TV par exemple).

Chef rédacteur-traducteur (coefficient 155)
Un poste de chef rédacteur-traducteur peut être créé.
Dans ce cas, il dirige, coordonne et participe au travail d’une équipe d’au moins six rédacteurs-traducteurs placés directement sous sa responsabilité hiérarchique.

Définitions de fonctions des quotidiens départementaux

Tous les postes définis dans la classification ci-dessous ne sont pas obligatoires dans toutes les rédactions.
Cette classification n’est pas limitative.
La classification des collaborateurs est du ressort de la direction d’entreprise. Elle est établie en fonction du travail demandé par la direction et effectué par les journalistes.

Rédacteur en chef (au cas où ce poste n’est pas tenu par le directeur du quotidien) (coefficient 230)
Le rédacteur en chef est responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception et de la réalisation du journal.
Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 190)
Assiste ou supplée le rédacteur en chef.

Chef de service (coefficient 160)
A pour fonction d’animer et de coordonner, suivant les directives du rédacteur en chef, les différents services rédactionnels (rédacteurs du siège, rédacteurs détachés, corres-pondants) dans un ensemble de rubriques diverses : générale, régionale, locale, sports, etc.

Chef de centre (coefficient 140)
Assure ou coordonne le travail rédactionnel et de gestion d’une agence, d’un centre ou d’une rédaction détachée comportant au moins quatre journalistes professionnels à temps complet, sous ses ordres.

Secrétaire de rédaction (coefficient 140)
Distribue le travail, sauf lorsqu’un de ses supérieurs hiérarchiques en a la charge, prépa-re et assume la mise en page.
Il peut participer à des travaux de rédaction.

Secrétaire de rédaction adjoint (coefficient 130)
Assiste ou supplée le secrétaire de rédaction.

Reporter 2e échelon (coefficient 135), 1er échelon (coefficient 125)
Est affecté essentiellement à la recherche d’informations extérieures.
Il est chargé des reportages, enquêtes impliquant des déplacements de façon constante.

Rédacteur polyvalent (coefficient 120)
Est habituellement affecté, dans la zone de diffusion du journal, aux reportages et enquêtes demandant initiative.
Participe au siège à des travaux de rédaction.

Rédacteur détaché 2e échelon (coefficient 130), 1er échelon (coefficient 120)
Assure le travail administratif et rédactionnel du secteur géographique qui lui est confié. Seul en poste, il est assimilé, quant au salaire, à l’une des catégories de journalistes, selon l’importance du secteur qui lui est confié et des responsabilités qu’il assume.

Rédacteur 2e échelon (coefficient 115), après 2 ans de stage (coefficient 110)
Rend compte des diverses manifestations prévues de la vie locale ou des événements survenant dans la zone de diffusion.
Participe au siège à des travaux de rédaction.

Reporter-photographe 2e échelon (coefficient 120), 1er échelon (coefficient 110)
A pour occupation la prise et la mise en œuvre de documents destinés à paraître seuls avec une légende, ou à illustrer un reportage écrit. Il doit unir, aux capacités techniques de l’opérateur photographe, les qualités d’initiative et de jugement du reporter journaliste.

Rédacteur-sténographe 2e échelon (coefficient 120), 1er échelon (coefficient 110)
Le rédacteur-sténographe enregistre de façon constante, au téléphone ou à la radio, tous les articles ou informations rédactionnels destinés à la confection du journal. Il doit, par sa vitesse d’enregistrement et sa culture générale, donner une transcription rapide et fidèle des articles et informations qui lui sont transmis, et être capable de rétablir ou compléter un texte défectueux.
a) Le rédacteur-sténographe débutant, dont la formation répond aux critères définis ci-dessus, est réputé avoir effectué son stage.
b) Le rédacteur-sténographe qui ne répond pas aux conditions requises sera tenu d’acquérir la vitesse de prise et de transcription nécessaire au cours d’une période probatoi-re n’excédant pas une année.

Stagiaire de 12 à 24 mois (coefficient 100)

Stagiaire de 1 à 12 mois (coefficient 90)

Définitions de fonctions des hebdomadaires parisiens

Rédacteur en chef (coefficient 220)
Responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception, de la réalisation du journal et de l’organisation de la rédaction. Il a autorité sur l’ensemble du personnel de la rédaction.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 188)
Assiste ou supplée le rédacteur en chef.

Secrétaire général de rédaction (coefficient 174)
Journaliste qui coordonne, anime et administre les différents services de la rédaction
sous la responsabilité du rédacteur en chef

Premier rédacteur graphiste (coefficient 174)
Ce journaliste, sous l’autorité de la rédaction en chef, conçoit, prépare, réalise ou fait exécuter la présentation graphique des textes, photos, dessins et, d’une manière générale, de tous les éléments visuels du journal.

Second rédacteur graphiste (coefficient 145)
Assiste ou supplée le premier rédacteur graphiste.

Rédacteur graphiste (coefficient 138)
Assiste le premier rédacteur graphiste.

Rédacteur graphiste adjoint (coefficient 112)
Ce journaliste participe à la réalisation graphique du journal sous le contrôle du responsable graphiste. Après un an d’exercice de cette fonction, tout journaliste titulaire sera qualifié rédacteur graphiste.

Premier secrétaire de rédaction ou secrétaire de rédaction unique (coefficient 160)
Ce journaliste, sous l’autorité de la rédaction en chef, rassemble, prépare et ordonne les éléments fournis par les services rédactionnels. Il peut en assurer la mise en pages. En relation avec ces services, il est chargé de relire les copies et d’apporter toutes les modifications et les coupes nécessaires. Il valide la copie rédactionnelle avant et après sa composition, et donne le ” bon à tirer “, ou son équivalent, suivant les techniques employées.

Second secrétaire de rédaction (coefficient 145)
Assiste ou supplée le premier secrétaire de rédaction.

Secrétaire de rédaction (coefficient 138)
Assiste le premier secrétaire de rédaction.

Secrétaire de rédaction adjoint (coefficient 110)
Participe aux tâches du secrétariat de rédaction sous le contrôle du responsable de celui-ci. Tout journaliste titulaire sera classé secrétaire de rédaction après un an de fonction.

Chef des informations (coefficient 165)
Ce journaliste, placé sous l’autorité de la rédaction en chef, centralise l’information et en coordonne le traitement par les services concernés. Il exerce, par délégation de la rédac-tion en chef, une responsabilité de coordination sur ces services.

Chef de service (coefficient 155)
Journaliste placé sous l’autorité de la rédaction en chef. Assume la responsabilité d’un service ou la coordination de plusieurs rubriques.

Chef de service adjoint (coefficient 145)
Assiste ou supplée le chef de service.

Chef de rubrique (coefficient 142)
Le chef de rubrique a la responsabilité d’une rubrique permanente du journal, concernant un secteur d’activité déterminé sous l’autorité d’un chef de service ou directement de la rédaction en chef.

Grand reporter (coefficient 145)
Reporter expérimenté dépendant en principe de la rédaction en chef, chargé d’enquêtes ou d’interviews importantes (textes, photos ou dessins) auxquelles il donne un ton per-sonnel. Ses déplacements peuvent avoir lieu dans le monde entier.

Critique (coefficient 127)
Journaliste chargé de juger des œuvres de l’esprit (lettres, arts, spectacles) pour en faire ressortir les qualités et les défauts.

Reporter (coefficient 130)
Journaliste effectuant des recherches d’informations à l’extérieur, des enquêtes et des reportages, d’une manière habituelle.

Rédacteur rewriter (coefficient 120)
Journaliste devant réécrire, en totalité ou partiellement, dans un style donné, un article conçu par un tiers.

Rédacteur spécialisé (coefficient 120)
Journaliste ayant une compétence particulière dans un domaine spécifique, chargé de présenter et de commenter les informations s’y rapportant.

Rédacteur réviseur (coefficient 120)
Sous l’autorité du secrétariat de rédaction, il effectue une lecture critique des copies, et contrôle notamment la syntaxe, les noms propres, les dates et les citations, et fait les rectifications nécessaires. Il révise la copie rédactionnelle avant et après la composition.

Reporter dessinateur (coefficient 112)
Il doit unir aux qualités artistiques du dessinateur, des qualités d’initiative et de jugement. Il a pour tâche essentielle la recherche, la création, la mise en œuvre et l’exécution de documents d’information dessinés, à l’exclusion de tous textes ou dessins publicitaires, du dessin industriel, géométrique ou mécanique et de la retouche.

Reporter photographe (coefficient 120)
Journaliste qui a pour tâche la prise de vues et la recherche de documents destinés à paraître avec une légende ou à illustrer un reportage. Il doit unir aux capacités techniques de l’opérateur photographe, les qualités d’initiative et de jugement du reporter.

Rédacteur traducteur (coefficient 110)
Il traduit tous les articles ou informations qui lui sont transmis dans une autre langue, ou réciproquement. Sa traduction doit être fidèle et rapide. Il doit être capable de rédiger ses articles d’une façon journalistique.

Rédacteur (coefficient 100)
Met au point la matière rédactionnelle et rédige des textes d’information courante.

Sténographe-rédacteur (coefficient 100)
Il doit, grâce à sa vitesse d’enregistrement et à sa culture générale, donner une transcription rapide et fidèle des articles et informations qui lui sont transmis par téléphone, radio ou tout autre moyen, et être capable de rétablir et compléter un texte défectueux.

Stagiaire (du 1er au 12e mois : coefficient 90 et du 13e au 24e mois : coefficient 95)
Journaliste débutant, en période de formation dans une publication.

Définitions de fonctions des périodiques régionaux

Rédacteur en chef (coefficient 190)
Est responsable, sous l’autorité du directeur, de la conception et de la réalisation du journal et des produits multimédias. Il a autorité sur l’ensemble de la rédaction (journalistes mensualisés et rémunérés à la pige, collaborateurs occasionnels). Les fonctions de rédacteur en chef impliquent une autorité sur un minimum de deux journalistes à plein temps.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 175)
Assiste et supplée le rédacteur en chef ou le directeur lorsque celui-ci assume les fonctions de rédacteur en chef. Les fonctions de rédacteur en chef adjoint impliquent une autorité sur un minimum de deux journalistes à plein temps.

Secrétaire général de la rédaction (coefficient 150)
Assure l’animation et la liaison des divers services rédactionnels, suivant les directives de la rédaction en chef ou du directeur. Il assume l’organisation du processus de production, le contrôle et le respect des horaires de bouclage du journal. Il peut suppléer temporairement le rédacteur en chef en l’absence d’un rédacteur en chef adjoint. Son autorité doit s’exercer au minimum sur un secrétaire de rédaction.

Chef d’édition(s) (coefficient 150)
Sous l’autorité du rédacteur en chef, ce journaliste qui, outre sa contribution à la production éditoriale (au niveau du journaliste polyvalent 3ème échelon) a la responsabilité d’une ou de plusieurs éditions du journal. Suivant les directives de sa hiérarchie, il assume le choix du contenu éditorial (textes, photos), l’animation et la coordination de l’équipe placée sous son autorité. Il a également la responsabilité fonctionnelle de son réseau de correspondants locaux.

Journaliste polyvalent 3e échelon (coefficient 145)
Journaliste assurant les reportages locaux et régionaux, les photos et le secrétariat de rédaction, et justifiant d’une compétence professionnelle reconnue. Son autorité doit s’exercer, au minimum, sur un journaliste à plein temps. Il a la charge de son réseau de correspondants locaux.

Chef de service ou d’agence (coefficient 145)
Journaliste qui, outre sa contribution à la production éditoriale (au niveau du journaliste polyvalent 3ème échelon), à la responsabilité d’un service (ou d’une rubrique importante), ou d’une agence décentralisée où il représente le journal. Sous l’autorité de sa hiérarchie, il assume l’animation et l’organisation de son service ou de son agence. Il a également la responsabilité fonctionnelle de son réseau de correspondants locaux.

Secrétaire de rédaction multimédia 2e échelon (coefficient 140)
Titre attribué au secrétaire de rédaction multimédia justifiant d’une compétence professionnelle reconnue. 1er secrétaire de rédaction (coefficient 140) Secrétaire de rédaction qui prend le titre de premier secrétaire de rédaction lorsqu’il a autorité sur un secrétaire de rédaction au moins.

Secrétaire de rédaction 2e échelon (coefficient 135)
Titre attribué au secrétaire de rédaction justifiant d’une compétence professionnelle reconnue. Il révise notamment les titres, chapos, légendes du journal.

Rédacteur détaché (coefficient 135)
Journaliste couvrant seul les manifestations ou événements de son secteur de rédaction et fournissant les photos et légendes de ses articles. Il assure le secrétariat de rédaction de son secteur.

Journaliste polyvalent 2e échelon (coefficient 135)
Justifiant d’une compétence professionnelle reconnue, il assure les reportages locaux et régionaux, les photos et le secrétariat de rédaction de son secteur ou d’un secteur différent en cas de remplacements ponctuels (maladie, congés payés, etc.). Il anime également un réseau de correspondants locaux.

Reporter photo 2e édition (coefficient 130)
Chargé essentiellement de reportages photographiques, d’illustrations d’enquêtes. Il est capable d’accompagner les photos de légendes originales ou de courts textes. Il peut assurer le travail de laboratoire et de numérisation.

Secrétaire de rédaction multimédia 1er échelon (coefficient 130)
Assemble et révise les différents éléments à publier, assume la mise en forme du journal et/ou des éditions multimédias (hiérarchisation éditoriale, choix des illustrations, élaboration de la maquette) en liaison avec sa hiérarchie.

Journaliste polyvalent 1er échelon (coefficient 125)
Journaliste assurant des reportages locaux et régionaux, les photos et du secrétariat de rédaction.

Secrétaire de rédaction 1er échelon (coefficient 125)
Assemble et révise les différents éléments à publier, assume la mise en forme du journal (hiérarchisation éditoriale, choix des illustrations et des titres, élaboration de la maquette) en liaison avec sa hiérarchie.

Reporter photo 1er échelon (coefficient 120)
Chargé essentiellement de reportages photographiques, d’illustrations d’enquêtes. Il est capable d’accompagner les photos de légendes originales.

Journaliste stagiaire du 13e au 24e mois (coefficient 115)
Echelon automatiquement attribué aux journalistes, entrant dans la profession et diplômés d’une école reconnue par la Convention collective des journalistes ou issus de la filière « localiers » de la PHR.

Journaliste stagiaire du 1er au 12e mois (coefficient 112)
Journaliste entrant dans la profession.

Définitions de fonctions des périodiques

Rédacteur en chef (coefficient 185)
Responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception et de la réalisation du périodique. Il a autorité sur l’ensemble du personnel de la rédaction.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 160)
Assiste ou supplée le rédacteur en chef.
La fonction de rédacteur en chef adjoint suppose une autorité sur un minimum de trois journalistes.

Secrétaire général de la rédaction (coefficient 140)
Anime et coordonne, suivant les directives du rédacteur en chef, les divers services de la rédaction, tant intérieurs qu’extérieurs. Il est responsable de la réalisation et des horaires (planning) de la publication. Son autorité doit s’exercer sur un minimum de deux secré-taires de rédaction.

Premier rédacteur graphiste (coefficient 133)
Conçoit et réalise la mise en pages des publications hélio, offset ou typo comportant des créations graphiques nécessitant des recherches par la composition et par l’image. Le premier rédacteur graphiste a autorité sur un ou plusieurs rédacteurs graphistes.

Premier secrétaire de rédaction ou secrétaire de rédaction unique (coefficient 133)
Rassemble et prépare les différents éléments à publier, les révise au besoin suivant les directives de la rédaction en chef, et assure la réalisation de la publication.
Prend le titre de premier secrétaire de rédaction lorsqu’il autorité sur un ou plusieurs secrétaires de rédaction, ou celui de secrétaire de rédaction unique lorsqu’il exerce seul cette fonction dans une entreprise.
Lorsqu’il assume, en outre, les fonctions de rédacteur graphiste, il reçoit un supplément discuté de gré à gré.

Chef de rubrique (coefficient 133)
Assure et coordonne, sous l’autorité du rédacteur en chef (ou du rédacteur en chef adjoint, la rédaction d’une partie spécialisée et permanente de la publication.

Rédacteur graphiste (coefficient 110)
Conçoit et réalise la mise en pages des publications hélio, offset ou typo, comportant des créations graphiques nécessitant des recherches par la composition et par l’image.

Secrétaire de rédaction (coefficient 110)
Assiste le premier secrétaire de rédaction ou, éventuellement, le titulaire de l’échelon supérieur.

Reporter (coefficient 110)
Rédacteur habituellement appelé à rechercher à l’extérieur les éléments d’une docu-mentation vivante : enquête sur les faits actuels, modes de vie, problèmes d’actualité, interviews, etc.

Rewriter (coefficient 110)
Rédacteur chargé de mettre en forme, suivant le style propre à la publication, les textes qui lui sont confiés par la rédaction en chef.

Reporter-dessinateur (coefficient 110)
Il doit unir aux capacités artistiques du dessinateur des qualités d’initiative et de jugement. Il a pour tâche essentielle la recherche, la création, la mise en œuvre et l’exécu-tion de documents dessinés (avec ou sans légende) inspirés, par l’actualité ou à propos d’actualité : reportages, croquis, caricatures, dessins humoristiques, illustration d’articles, à l’exclusion de tous textes ou dessins publicitaires, du dessin industriel, géomé-trique ou mécanique, ainsi que de la lettre, de la carte et de la retouche.

Reporter-photographe (coefficient 110)
Doit unir aux capacités techniques de l’opérateur photographe, les qualités d’initiative et de jugement du reporter. Il a pour tâche la recherche, la prise et, éventuellement, la mise en oeuvre de documents destinés à paraître seuls, avec une légende ou à illustrer un reportage écrit.

Rédacteur spécialisé (coefficient 105)
Recherche et présente les informations, les interviews, les comptes rendus des manifestations dans la ou les rubriques dont il est chargé.

Rédacteur (coefficient 100)
Met au point la matière rédactionnelle et rédige les textes d’information destinés à la publication, dans le respect de l’article 6 de la Convention collective nationale de travail, sous sa formulation actuelle ou à venir.

11 juillet 1989

Définitions de fonctions des agences de presse

La forme actuelle des agences d’informations générales implique une coopération entre les différentes fonctions ci-après, ainsi qu’une relative polyvalence des collaborateurs.
Tous les postes définis dans la classification ci-dessous ne sont pas obligatoires dans toutes les rédactions. Cette classification n’est pas limitative.

La classification des collaborateurs est du ressort de la direction d’entreprise. Elle est établie en fonction du travail demandé par la direction et effectué par les journalistes.

Rédacteur en chef
Est responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception et de la fabrication. Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel. Il peut être appelé, suivant les besoins de l’agence, à remplir des missions, enquêtes et reportages.

Secrétaire de rédaction (unique ou non)
A pour fonction d’animer et de coordonner les services rédactionnels. Il assume les tâches du rédacteur en chef lorsque cette fonction est occupée par le directeur.

Rédacteur polyvalent
Assume les travaux rédactionnels originaux qui lui sont confiés par le rédacteur en chef ou le secrétaire de rédaction, ainsi que les tâches éventuelles de rewriting.

Rédacteur
Participe aux travaux rédactionnels ayant trait à la mise au point des informations reçues de diverses sources et à la révision de la copie.

Chef de service
Dirige, coordonne et participe au travail d’une équipe d’au moins trois reporters-photographes placés sous ses ordres.

Reporter-photographe qualifié (2e échelon)
Peut composer, aussi bien en France qu’à l’étranger, un reportage photographique complet. Il doit être capable de fournir, avec ses documents, un texte d’accompagnement détaillé ainsi que les légendes de chaque photographie.

Reporter-photographe qualifié (1er échelon)
A pour occupation principale la recherche, la prise et la mise en œuvre de documents photographiques destinés à paraître seuls, avec une légende, ou à illustrer un reportage écrit.

Plan minimum de carrière

Dans le but de donner aux journalistes la possibilité d’un réel déroulement de carrière, les modifications et adjonctions ci-dessous sont apportées aux grilles de salaires établies par la F.F.A.P.

a) Agences audiovisuelles
Rédacteur-reporter 4e échelon 185 (échelon nouveau). Rédacteur-reporter 3e échelon 175 (ancien 2e échelon). Rédacteur-reporter 2e échelon 165 (ancien 1er échelon). Rédacteur-reporter 1er échelon 155 (ancien rédacteur).

Le passage au 2e échelon (165) des rédacteurs reporters 1er échelon (155) doit intervenir au plus tard vingt-quatre mois après la titularisation (stage accompli).

b) Agences télégraphiques
Plan minimum de carrière. – Le passage au 2e échelon (160 et 165) des rédacteurs (150) et reporters-photos (155) 1er échelon doit intervenir au plus tard vingt-quatre mois après la titularisation (stage accompli).

c) Agences d’informations générales et agences photographiques
Plan minimum de carrière. – Le passage au 2e échelon des rédacteurs et reporters-photos 1er échelon doit intervenir au plus tard vingt-quatre mois après la titularisation (stage accompli).

23 septembre 1980

Définitions de fonctions des agences audiovisuelles

Préambule
Les parties sont convenues d’élaborer des définitions de fonctions pour les journalistes apportant leur contribution à des agences de presse audiovisuelles. Elles se sont bornées aux principales fonctions rencontrées dans des agences assurant une couverture locale ou régionale. Elles demandent, après avis du législateur, que ces définitions de fonctions ainsi que le barème de salaires annexé, soient étendus à l’ensemble des radios assurant une couverture locale ou régionale dans un souci de cohérence.

Rédacteur en chef (coefficient 235)
Le rédacteur est responsable, sous l’autorité de sa direction, de la conception et de la réa-lisation du (ou des) journal et des émissions d’information. Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel. Il peut être appelé, suivant les besoins, à remplir des missions, réaliser des enquêtes et reportages.

Rédacteur en chef adjoint (coefficient 195)
Assiste ou supplée le rédacteur en chef.

Chef des informations (coefficient 180)
A pour fonction d’animer et de coordonner, suivant les directives du rédacteur en chef, le travail des journalistes et/ou des correspondants dans un ensemble de rubriques diverses. Il est responsable de la production, de la réalisation et du respect des horaires du (ou des) journal ou des émissions d’information.

Chef de service (coefficient 165)
Sous la responsabilité du rédacteur en chef, a pour fonction de diriger un ou plusieurs journalistes dans un service.

Sous-chef de service (coefficient 150)
Assiste ou supplée le chef de service.

Rédacteur reporter présentateur (4 échelons : coefficients 140, 130, 120 et 115*)
Journaliste polyvalent assumant une ou plusieurs les fonctions ci-dessous :
– Rédacteur qui choisit et donne une forme journalistique adaptée aux communiqués, informations diverses de toutes provenances.
– Reporter affecté à la recherche d’informations extérieures, il est chargé des reportages et/ou d’enquêtes impliquant des déplacements.
– Présentateur chargé de la présentation à l’antenne des flashes, bulletins et journaux d’information.
Le rédacteur reporter présentateur, qui assure en outre la responsabilité éditoriale (choix des thèmes et des invités) et la présentation d’un magazine régulier d’information au moins bimensuel, bénéficie de 5 points supplémentaires de coefficient, quel que soit son échelon, et de 10 points s’il assume cette responsabilité depuis deux ans.

Stagiaires :
– du 19e au 24e mois (coefficient 110)
– du 13e au 18e mois (coefficient 105)
– du 4e au 12e mois (coefficient 100)
– du 1er au 3e mois (coefficient 95).

8 novembre 1996

* Le passage au 2e échelon des rédacteurs et reporters 1er échelon doit intervenir au plus tard 24 mois après la titularisation (stage accompli)

Définitions de fonctions des radios locales privées

Les définitions de fonctions des radios locales privées (à l’exception des sociétés nationales de programme, Radio France, RFI et RFO, et des sociétés exploitant des services de radiodiffusion sonore commerciaux à vocation nationale généralistes, qui ont le statut d’agences, RTL, Europe 1, RMC, Sud Radio).

Stagiaire 1re année
Journaliste débutant ayant moins d’un an d’ancienneté dans la profession : Coefficient 120

Stagiaire 2e année
Journaliste ayant moins de deux ans d’ancienneté dans la profession, ou débutant diplômé par une école reconnue par la profession : Coefficient 125

Reporter-rédacteur-présentateur
Ce journaliste réalise des recherches d’informations et des reportages à l’extérieur, rédige et effectue le montage des sujets, rédige et présente les journaux. Les échelons sont fixés par référence à l’auditoire potentiel du service de radiodiffusion qui l’emploie :

  • 1er échelon : moins d’un million d’auditeurs potentiels : coefficient 131
  • 2e échelon : plus de 1, moins de 3 millions d’auditeurs potentiels : coefficient 137
  • 3e échelon : plus de 3, moins de 6 millions d’auditeurs potentiels : coefficient 150
  • 4e échelon : plus de 6 millions d’auditeurs potentiels : coefficient 160

L’auditoire potentiel d’un service de radiodiffusion hertzien s’obtient par l’addition de la population légale de ses zones de diffusion. Les zones de diffusion sont calculées à partir des données techniques des autorisations (puissance apparente rayonnée, restrictions, altitude, site), suivant les normes de couverture retenues par le CSA.

Reporter-rédacteur-présentateur seul en poste
Il constitue à lui seul la rédaction du service de radiodiffusion qui l’emploie. Il assure seul le reportage, la rédaction et la présentation des informations et les interventions techniques afférentes. Il bénéficie des mêmes échelons que le reporter-rédacteur-présentateur, majorés de 10 points.

Coordinateur de la rédaction
Ce journaliste assure, sous l’autorité de la direction ou du rédacteur en chef, la coordination des activités de plusieurs journalistes, permanents ou pigistes, et remplit également les fonctions d’un reporter-rédacteur-présentateur, ou certaines de ses fonctions.

  • 1er échelon : moins de 2 ans d’ancienneté dans la fonction dans l’entreprise : coefficient 169
  • 2e échelon : plus de 2 ans et moins de 5 ans d’ancienneté dans la fonction dans l’entreprise : coefficient 172
  • 3e échelon : plus de 5 ans d’ancienneté dans la fonction dans l’entreprise : coefficient 175
  • 4e échelon : à l’appréciation de l’employeur :  coefficient 179

Rédacteur en chef
Ce journaliste est responsable, sous l’autorité de la direction, de la conception et de la réalisation de l’ensemble des journaux, magazines et inserts journalistiques produits pour l’antenne. Il a l’autorité sur l’ensemble des journalistes et collaborateurs de la rédaction.

  • 1er échelon : moins de 2 ans d’ancienneté dans la fonction dans l’entreprise : coefficient 180
  • 2e échelon : plus de 2 ans et moins de 5 ans d’ancienneté dans la fonction dans l’entreprise : coefficient 187
  • 3e échelon : plus de 5 ans d’ancienneté dans la fonction dans l’entreprise : coefficient 193
  • 4e échelon : à l’appréciation de l’employeur : coefficient 200

Divers
Les journalistes dont la fonction implique une expression bilingue à l’antenne bénéficient d’une majoration de la rémunération minimum de 5 points.

Barème minimum des piges dans la branche “radiodiffusion”

Ces rémunérations minimales s’appliquent pour la rémunération à la pige des journalistes professionnels tels qu’ils sont définis à l’article L.731-2 du Code du Travail et à l’article 93 de la loi du 29 juillet 1982. Les correspondants locaux, qui ne remplissent pas les conditions prévues, ne sont pas concernés par ce barème.

La valeur retenue pour l’application des minimas de piges est la plus avantageuse pour le salarié des valeurs de points fixées dans le barème des salaires de la radiodiffusion, et évolue dans les mêmes conditions.

1° Document sonore : commandé ou accepté, diffusé ou non (pour chaque document) : 3 points

2° Vacation : Vacation de présentation : un ou plusieurs journaux, présentés sur une amplitude inférieure à 6 heures, la vacation peut inclure également du reportage : 6 points

Journée de présentation et/ou consacrée à des reportages (amplitude égale ou supérieure à 6 heures) : 10 points

Le présent barème minimum est majoré des congés payés sur la base du dixième de la rémunération, suivant l’art 31 de la CCN des journalistes.

Le treizième mois est versé aux conditions fixées à l’article 25 de la CCN des journalistes.

Les congés payés et le treizième mois peuvent être payés par l’employeur à l’occasion de chaque pige, ou chaque mois. Ces éléments doivent apparaître sur le bulletin de salaire.

Définitions de fonctions de l’audiovisuel public

Rédacteur-reporteur (coefficient 1 070)
Journaliste apte à passer au micro ou devant la caméra, n’ayant d’autre responsabilité que son propre travail ; il est appelé soit à dire au micro ou devant la caméra un texte dont il est l’auteur, soit à concevoir et effectuer des reportages et des entretiens.

Sténographe-rédacteur (coefficient 1070)
Journaliste capable de sténographier puis de reproduire de manière appropriée les informations ou les parties d’émissions d’information qui lui sont transmises oralement ou sous forme de bande enregistrée. Il doit être capable de rétablir ou de compléter un texte ou une bande défectueuse.

Journaliste reporteur-photographe (coefficient 1 120)
Journaliste spécialisé dans la prise de vues d’images fixes, apte à recueillir, à apprécier et à exploiter des éléments d’information audiovisuelle. Il doit unir aux capacités techniques de l’opérateur photographe, les qualités d’initiative et de jugement du journaliste reporteur.

Journaliste reporteur-dessinateur (coefficient 1 120)
Journaliste spécialisé dans la prise, la création, la mise en œuvre et l’exécution des documents dessinés, inspirés par l’actualité ou à propos d’actualité à l’exclusion formelle de tous textes ou dessins publicitaires ; sont exclus le dessin industriel, géométrique, ainsi que la cartographie.

Coordinateur des échanges régionaux et interrégionaux (coefficient 1120)
Journaliste chargé de façon permanente de coordonner les échanges de sujets audiovisuels d’actualité entre l’entreprise qui l’emploie et des organismes de radio de télévision régionaux.

Journaliste reporteur d’images (coefficient 1 170)
Journaliste spécialisé dans la prise de vues d’images animées, apte à recueillir, à apprécier et à exploiter des éléments d’information audiovisuelle. Il doit unir aux capacités techniques de l’opérateur de prise de vues les qualités d’initiative et de jugement du journaliste reporteur. Il est responsable de la qualité technique de la prise de vues et co-responsable avec le rédacteur-reporteur du contenu informatif des images du sujet prêt à diffuser.

Journaliste bilingue (coefficient 1 170)
Journaliste rédacteur reporteur travaillant habituellement à l’antenne dans une langue étrangère aussi bien qu’en français et apte à effectuer toute traduction et/ou adaptation d’un texte d’une langue vers l’autre.

Journaliste spécialisé (coefficient 1 280)
Journaliste possédant dans une ou plusieurs disciplines, une qualification reconnue, sanctionnée notamment
– soit par des diplômes,
– soit par des stages spécialisés,
– soit par une pratique journalistique dans les disciplines concernées ne pouvant être inférieure à 3 ans.

Coordinateur des échanges nationaux et internationaux (coefficient 1430)
Journaliste chargé de façon permanente de coordonner les échanges de sujets audiovisuels d’actualité entre l’entreprise qui l’emploie et des organismes de radio et/ou de télévision nationaux ou étrangers. Il est apte à faire monter les sujets d’information et à en assurer le commentaire.

Responsable de rubrique (coefficient 1430)
Journaliste responsable à l’intérieur d’un service d’une rédaction nationale d’un déterminé de l’information couvert par plusieurs journalistes.

Chef de service adjoint (coefficient 1430)
Journaliste qui assiste et au besoin supplée le chef de service d’une rédaction nationale.

Responsable de secteur linguistique dans une rédaction nationale (coefficient 1430)
Journaliste responsable, sous l’autorité d’un rédacteur en chef, de l’organisation du travail d’une équipe s’exprimant dans une langue autre que le français et de la diffusion des émissions confiées à cette équipe.

Chef d’édition (coefficient 1430)
Journaliste chargé, sous l’autorité d’un supérieur hiérarchique, de mettre en couvre et de coordonner le travail des équipes techniques et rédactionnelles durant la préparation d’une émission. Il s’assure de son bon déroulement pendant sa diffusion.

Grand reporteur (coefficient 1480)
Journaliste de grande expérience et de grande notoriété ayant une connaissance approfondie de toutes les formes et techniques de la communication audiovisuelle et apte à assurer la couverture de tout événement. Il peut être appelé à diriger et à coordonner ponctuellement une équipe de reporteurs.

Envoyé spécial permanent (coefficient 1480)
Journaliste envoyé pour une durée déterminée par l’entreprise qui l’emploie en région ou à l’étranger pour y assurer en permanence la correspondance avec les rédactions de l’entreprise qu’il représente.

Rédacteur en chef d’une rédaction locale (coefficient 1480)
Journaliste responsable de la conception et du contenu d’un ensemble d’émissions quotidiennes et périodiques d’information, diffusées localement. Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel.

Responsable d’édition (coefficient 1 590)
Journaliste de grande expérience chargé, sous l’autorité d’un supérieur hiérarchique, de mettre en oeuvre et de coordonner le travail des équipes techniques et rédactionnelles durant la préparation d’une émission. Il s’assure de son bon déroulement pendant sa diffusion, où il peut être appelé à prendre des décisions d’ordre rédactionnel.

Rédacteur en chef adjoint d’une rédaction nationale (coefficient 1 840)
Journaliste qui assiste et au besoin supplée le rédacteur en chef d’une rédaction régionale.

Chef de service dans une rédaction nationale (coefficient 1 755)
Journaliste chargé d’organiser et de diriger le travail d’une équipe de journalistes pouvant couvrir plusieurs secteurs de l’information.

Rédacteur en chef d’une rédaction régionale (coefficient 1 840)
Journaliste responsable de la conception et du contenu d’un ensemble d’émissions quotidiennes et périodiques d’information diffusées régionalement. Il a autorité sur l’ensemble du personnel rédactionnel.

Rédacteur en chef adjoint d’une rédaction nationale (coefficient 2 000)
Journaliste qui assiste et au besoin supplée le rédacteur en chef d’une rédaction nationale.

Rédacteur en chef d’une rédaction nationale (coefficient 2 300)
Journaliste responsable de la conception et du contenu d’un ensemble d’émissions quotidiennes et périodiques d’information, diffusées nationalement. Il a autorité l’ensemble du personnel rédactionnel.

Editorialiste – Chroniqueur – Présentateur –
Secrétaire général de la rédaction – Rédacteur en chef technique
Un journaliste peut être appelé à exercer temporairement les activités d’éditorialiste, chroniqueur, présentateur, secrétaire général de la rédaction, rédacteur en chef technique, sans que l’exercice de ces activités entraîne une modification du classement indiciaire. Par ailleurs, tout journaliste, quelle que soit sa responsabilité fonctionnelle, peut être appelé à effectuer un reportage ou un commentaire en cabine.

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