Attentat de Nice : au bal des menteurs

0  -  Article mis à jour le 28 août 2017
Christian Estrosi n’hésitait pas à claironner en janvier 2015 : « Avec 999 caméras et une caméra pour 343 habitants (…) je suis à peu près convaincu que si Paris avait été équipée du même réseau que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés ».

Aujourd’hui, avec 1257 caméras, le tueur fou de Nice a pu effectuer deux itinéraires de reconnaissance et mener à bien, hélas, son parcours assassin et sanglant sans être ni neutralisé, ni interpellé.

De son côté, Nicolas Sarkozy n’hésite pas à manipuler l’opinion en promettant (lorsqu’il sera à nouveau aux commandes) des mesures de lutte contre le terrorisme, alors que lorsqu’il était au pouvoir il a réduit les forces de police et de gendarmerie de plus de 12 000 postes.

Et pourtant, depuis l’attentat de Nice, ces deux matamores occupent les écrans et les grands médias pour se présenter comme des hommes providentiels qui, une fois revenus au pouvoir, assureraient la sécurité des Français.

On croit rêver. Le régime de faveur accordé aux leaders de la droite est indécent et contraire à toutes les règles éthiques de la profession.

Quand un homme politique ose avancer des arguments fallacieux ou ment de façon délibérée, il appartient aux journalistes de rétablir la vérité.

Le SNJ-CGT ne peut se satisfaire d’une information partiale, toujours au bénéfice des mêmes. Il dénonce ceux qui, dans la profession, se satisfont d’être ravalés au rang de teneurs de micros ou de porte-plumes.

Montreuil, le 19/07/2016

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