L’Union des Journaux Quotidiens d’Athènes (ESHEA) appelle tous les médias à 24 heures de grève pour exiger la création d’un Fonds unique d’assurance pour tous les journalistes et employés des médias (EDOEAP), des emplois stables à temps plein, l’égalité des droits pour les contractuels, la signature d’accords collectifs et de conventions collectives.
L’appel du Conseil d’ESHEA:
« Le Conseil d’ESHEA invite ses collègues à participer massivement à la grève de demain pour le salut des EDOEAP sur les contrats collectifs et la
sécurité d’emploi de tous les employés dans les médias. Notre grève de demain touche tous les collègues, les membres et les non-membres de ESHEA. Nous demandons au gouvernement de légiférer immédiatement pour créer des conditions qui permettront à tous une solution durable et à long terme pour EDOEAP. Nous souhaitons la création d’un organisme qui puisse inclure tous les travailleurs des médias et ceux qui travaillent sur Internet. Ce n’est que de cette façon que nous éviterons le travail au noir et la monopolisation de l’information. Nous demandons donc à tous les collègues de soutenir la mobilisation de demain, en donnant un message d’unité et de détermination pour satisfaire nos justes revendications. »
Déclaration commune de :
l’Union des Journalistes des Journaux Quotidiens d’Athènes
l’Union des Périodiques de la presse électronique
l’Union des personnels des quotidiens d’Athènes
le syndicat du personnel des quotidiens de Thessalonique
Union technique télévision privée attique
Union technique radio
Union des photojournalistes de Grèce
Grève de 24 heures dans tous les médias le Mardi 26 Septembre 2017 :
Le paysage dans l’espace des médias a été modifié avec les changements rapides et des failles sismiques qu’ont laissé les victimes et les pertes déjà derrière eux. Des centaines de collègues au sont chômage, sans indemnisation, sans salaire et avec un avenir incertain, tandis que d’autres restent impayés depuis des mois.
L’effondrement des puissantes sociétés d’édition, dans le contexte d’un environnement économique difficile et mouvant a apporté de nouvelles données sur la propriété, la dynamique quand à l’avenir non seulement de la communauté et nos collègues, mais surtout pour cette information elle même, la fiabilité, l’indépendance, la liberté.
Et les changements rapides dans notre domaine, culminent considérablement dans l’épuisement sans fin dans la négociation avec les employeurs pour le salut de l’EDOEAP. Après une année sans avancées et des réunions stériles tripartites avec le ministère du Travail et les employeurs, afin de trouver des revenus pour notre fonds de pension, nous avons atteint une impasse. L’arrogance et l’attitude rigide de nos employeurs dans le cadre de l’indécision du gouvernement, qui devrait prendre l’initiative de légiférer pour une solution viable pour sauver et soutenir l’EDOEAP , ne nous laissent pas d’autre choix que d’organiser la grève.
Pour ces raisons, les conseils d’associations partenaires dans le domaine de la presse et des médias, ont décidé de déclarer la grève de 24 heures dans tous les médias de 6h00 mardi, 26 Septembre, 2017 et jusqu’en 6h00 mercredi 27 septembre 2017.
Les employés des médias sont une partie active de la société grecque ils réagissent et s’opposent à la mainmise des droits du travail et exigent la Sécurité sociale et des garanties, la consolidation de l’arbitraire des employeurs et de l’abolition de l’État-providence.
Notre combat par la grève pour :
– Le maintien et l’expansion d’une seule EDOEAP avec l’inclusion de tous les employés de tous les médias
– Un emploi stable et complet pour tous, l’égalité des droits
– Des salaires et des pensions décents
– Des mesures importantes et efficaces pour lutter contre le chômage
– La signature des accords collectifs de travail
Avec la plaie ouverte d’assurance et les droits du travail et de l’assurance, dissoudre tous les pouvoirs au Conseil de l’Union de coopérer dans le domaine de la presse et des médias et invite tous les collègues à se mettre en grève et en assurer le succès.
Nous déclarons que les travailleurs de la presse ne cesseront de lutter pour :
– LE SOUTIEN D’UN EDOEAP DURABLE ET ÉLARGI
– LA JUSTIFICATION DE NOS DEMANDES
– NOTRE DIGNITÉ
– LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
L ‘Union des conseils de coopération
Athènes, le 23 septembre 2017