2017 : Stop aux violences contre les femmes

0  -  Article mis à jour le 1 décembre 2017

Manifestation 25 novembre 2017 Région parisienne ;
13h00 Montreuil devant la mairie ; 14h30 à République

2017 : ALLONS-NOUS DIRE ENFIN STOP AUX VIOLENCES CONTRE LES FEMMES ?

vendredi 10 novembre 2017
Le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences contre les femmes, arrive cette année dans une actualité brûlante. Deux semaines après que le viol d’une enfant de 11 ans ait été requalifié « d’atteinte sexuelle » par le parquet, des centaines de milliers de femmes victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles se mobilisent pour dénoncer publiquement leurs agresseurs, connus ou non, avec les hashtags #BalanceTonPorc et #MoiAussi. Le mouvement est mondial.

Certains semblent découvrir le sujet et s’étonnent du nombre de victimes. Pourtant, les violences patriarcales contre les femmes ne sont pas des faits nouveaux. En France, les chiffres n’évoluent quasiment pas d’une année sur l’autre. En 2016, au moins 123 femmes ont été assassinées par leur conjoint
ou ex. Chaque jour, 230 femmes adultes sont violées, et plus encore de filles mineures.

Les violences patriarcales prennent de très nombreuses formes : publicités sexistes et dégradantes, insultes, harcèlement dans la rue, cyberharcèlement, harcèlement sexuel au travail, lesbophobie, coups, agressions sexuelles, prostitution et traite, pornographie, mutilations sexuelles, mariages forcés,
viols, violences conjugales, violences psychologiques, administratives et économiques, violences contre les femmes en situation
de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violence.

Ces violences sont universelles, et touchent toutes les femmes. Elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes
origines, de tous milieux, de tous pays. Elles ne sont pas seulement le fait de « pauvres », « d’étrangers » ou d’hommes issus de « quartiers difficiles », comme on voudrait souvent nous le faire croire afin d’instrumentaliser la parole féministe à des fins racistes, ou pour stigmatiser les milieux populaires.

Malgré l’action des associations féministes et les témoignages de femmes victimes, la tolérance de la société face à ces violences reste très forte, et l’impunité des agresseurs reste la règle : 1 % des violeurs seulement sont condamnés en France.

Il est temps que la société prenne la mesure des violences subies par les femmes du fait du système patriarcal et pour le maintenir.

Arrêter les violences ne peut se faire sans un changement global des rapports entre les femmes et les hommes. Cela suppose une volonté de mener une politique publique contre les violences faites aux femmes, de grande ampleur. Cela exige un budget conséquent alloué au secrétariat d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes. Les subventions aux associations, qui remplissent des missions de service public, doivent être pérennisées et augmentées. Leurs emplois doivent pouvoir être conservés car elles pâtissent en premier lieu de la suppression des contrats aidés.

Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme, qui inclut :
1. l’application des lois existantes, le renforcement de l’arsenal juridique, la fin de l’impunité et la protection des victimes ;
2. dès le plus jeune âge la prévention et l’éducation à l’égalité, au respect et à la vie affective et sexuelle ;
3. la formation des professionnel·le·s aux violences sexuelles et sexistes.

Le 25 novembre, femmes et hommes, manifestons pour enfin en finir avec les violences patriarcales contre les femmes !
13h00 MONTREUIL
14H30 RÉPUBLIQUE

Premier·e·s signataires : CGT, Collectif National pour les Droits des Femmes, Acort Groupe Femmes de Turquie, Adéquations, Alternative Libertaire, Amicale du Nid, APEL-Egalité, Assemblée des Femmes, Association Nationale des Études Féministes, les Chiennes de Garde, Clamart Citoyenne, Collectif 13 Droits des femmes, Collectif Féministe contre le Viol, Collectif Libertaire Anti-Sexiste, Collectif pour le Respect de la Personne, Confédération Générale du Travail, Coordination Lesbienne en France, CQFD Fierté Lesbienne, Émancipation Tendance Intersyndicale, Ensemble !, Fédération Syndicale Unitaire,
Féministes Insoumis.es, Femen, Femmes Égalité, Femmes migrantes debout, Femmes solidaires, Festival Femmes en résistance, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Fédération Syndicale Unitaire, FIDH, Front social, Ligue des Droits de l’Homme, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, Mad&Woman, Maison des Femmes de Paris, Maison des Femmes Thérèse Clerc à Montreuil, Marche Mondiale des Femmes Paris Île-de-France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement du Nid, NPA, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Planning Familial, Rajfire, Réseau Féministe Ruptures, SKB (Turquie), SUD Santé Sociaux, Union Nationale des Étudiants de France, Union Syndicale Solidaires.

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La CGT exige des mesures pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail dossier de presse CGT ici

Propositions de la CGT ici

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