A la suite des graves incidents de Chemnitz (Saxe), le 27 août dernier, où nos confrères de la télévision régionale MRD ont été agressés par des groupes néonazis de l’AfD, puis empêchés de travailler aux cris de « la presse ment » et expulsés manu militari de la manifestation, les syndicats français (SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes) leur apportent leur totale solidarité.
Notre syndicat dénonce ces comportements inadmissibles qui entravent la liberté de la presse.
Ces ultra-nationalistes n’ont que haine des migrants et mépris de la démocratie à la bouche avec la violence et la xénophobie pour tout programme.
En France, des journalistes ont eu également à affronter les commandos de l’extrême-droite française, qui, à plusieurs reprises, ont molesté ou empêché nos confrères de faire leur métier.
Ces incidents de Chemnitz sont loin de survenir par hasard. Ils se déroulent alors qu’en Europe la montée des mouvements ultra-nationalistes est de plus en plus inquiétante.
C’est pourquoi, plus que jamais, la liberté de l’information et le maintien d’une presse pluraliste sont essentiels face aux relents nauséabonds d’un passé dont les idéologies ont engendré des dizaines de millions de morts, la dévastation et la ruine d’une grande partie de l’Europe.
Les syndicats français réaffirment leur solidarité avec nos confrères et leurs organisations syndicales.
Paris, le 04/09/2018
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photo : REUTERS/Matthias Rietschel