Tract SNJ-CGT L’Union-L’Ardennais
Les élections au CSE ont lieu le 15 novembre à L’Union-L’Ardennais. Voici un tract publié à cette occasion par la section SNJ-CGT.
Votez aux élections professionnelles du 15 novembre. Votez pour qui vous voulez, mais votez !
Un pouvoir a toujours besoin d’un contre-pouvoir solide. S’il est trop puissant, il y a des perdants, voire des victimes.
Notre entreprise investit, innove, se modernise, s’adapte pour répondre aux défis de la presse de demain. Elle impose ses choix aussi. Y compris quand ils sont contestables (Newsgate, open space, fin des bureaux personnels).
Cette modernisation a vocation à être positive mais prenons garde qu’elle ne profite pas à l’avancement de carrière de quelques-uns qui regardent le gros des troupes courir dans tous les sens et s’épuiser.
Ne vous laissez pas impressionner par un management à la baguette qui veut tout contrôler. De mémoire des plus anciens d’entre nous, nous n’avons jamais connu un tel degré de contrôle, de cadrage et de recadrage. Tout doit être calé à l’avance à coup de conférences, de réunions, de points d’étape, d’ateliers et de mails pas toujours bienveillants. On ne fait plus vraiment confiance aux journalistes dans cette entreprise.
Apprenez à dire non. Le ciel ne vous tombera sur la tête, ni la DRH. C’est le live tweet, la vidéo, l’enrichissement des paquets web ou l’enquête de terrain, pas les quatre à la fois plusieurs fois par jour.
Gardez en tête que vous êtes payé sur une base de 39 heures (les RTT servent à compenser la différence avec les 35 heures légales). Il n’existe pas d’heures supplémentaires payées. Imposez un dosage de vos journées. Si l’actualité vous fait travailler jusque tard et depuis tôt, efforcez-vous d’alléger d’autres journées en sortant plus tôt. Un journaliste a le droit d’avoir une vie privée et devrait pouvoir pratiquer dans la semaine une activité sportive ou culturelle en fin de journée.
Ne vous laissez pas faire. Ils ont besoin de vous pour réussir. Davantage que le contraire.
En conclusion : refusez l’infantilisation et le garde à vous. C’est votre journal. Et quand ça ne va vraiment pas, n’oubliez pas que vous travaillez pour vos lecteurs, en aucun cas pour le rédacteur en chef du jour. Ni pour celui de la veille ou du lendemain. Et si vraiment, ça ne va pas du tout, contactez-nous, nous ou d’autres, mais ne les laissez pas vous dégouter de votre métier. Ils passeront, on restera.
A bientôt
Confraternellement,
L’équipe du SNJ CGT (snjcgtunion@gmail.com)
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