Tunisie : victime de violences policières, un photojournaliste toujours en détention

1  -  Article mis à jour le 28 janvier 2021

 Communiqué de la FIJ

Le photojournaliste Islam Al-Hakiri, arrêté le 25 janvier à Tunis alors qu’il remplissait sa mission d’informer, a vu sa peine de prison confirmée par le procureur du tribunal. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son affilié, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), demandent la libération immédiate de ce confrère.

Le photojournaliste tunisien Islam Al-Hakiri a été arrêté le 25 janvier par un policier dans le centre de Tunis, alors qu’il prenait des photos pendant le couvre-feu. Il possédait pourtant les autorisations nécessaires pour circuler.

Dans son communiqué, le SNJT affirme que leur confrère a été agressé par le policier qui l’a contrôlé au petit matin à Tunis. Et c’est en allant déposer plainte pour violences qu’Islam Al-Hakiri s’est aperçu qu’il avait été devancé par l’agent de police pour “outrages”. Il a été arrêté sur le champ, une décision confirmée ensuite par le procureur du tribunal de première instance de Tunis, sans qu’il ait été entendu une seule fois.

« Nous condamnons la violence de cet agent de police contre Islam Al-Hakiri, a déclaré Mohamed Jlassi, le président du SNJT, et la lenteur des procédures judiciaires. Nous exigeons du ministère de l’Intérieur qu’il diligente une enquête administrative contre ce fonctionnaire. »

Le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré : « Cette décision est scandaleuse et infondée car notre confrère remplissait sa mission d’informer et il possédait toutes les autorisations. Nous exigeons donc la libération immédiate et sans condition d’Islam Al-Hakiri. »

Bruxelles, 28 janvier 2021.

Consulter le site de la FIJ

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