Communiqué CGT Commerce et Confédération CGT
Le 22 mars 2021 s’ouvre le procès dans l’affaire dite « Espionnage IKEA » devant le Tribunal correctionnel de Versailles. Il aura fallu attendre 9 ans pour que les responsables de ce système d’espionnage industriel soient confrontés à leur responsabilité.
La presse a révélé qu’un vaste système de surveillance des salariés et de syndicalistes avait été mis en place par le biais notamment d’entreprises de sécurité privée et par l’intervention de policiers.
A la suite de faits dénoncés par la CGT et ses représentants au sein de la société IKEA, une enquête a été ouverte puis une information judiciaire.
Il s’agit d’une atteinte insupportable à l’État de droit par la violation de la vie privée des salariés ainsi que de leurs représentants. Nous nous sommes constitués partie civile car, à la CGT, nous pensons qu’aucune motivation ne peut justifier la surveillance illicite des salariés.
Il s’agit d’une atteinte insupportable à l’État de droit par la violation de la vie privée des salariés ainsi que de leurs représentants.
Nous nous sommes constitués partie civile car, à la CGT, nous pensons qu’aucune motivation ne peut justifier la surveillance illicite des salariés.
La CGT défendra ses représentants au sein de la société IKEA et l’ensemble des salariés visés par ce système qui a poussé les juges d’instruction du tribunal judiciaire de Versailles à renvoyer 19 personnes pour répondre de ces faits d’une exceptionnelle gravité.
Parmi les personnes prévenues figurent la société IKEA, ses anciens dirigeants, des policiers, un enquêteur privé.
La CGT souhaite que la justice érige cette affaire au rang d’exemple.
La CGT souhaite que la justice érige cette affaire au rang d’exemple afin de rappeler que dans un État démocratique, il est inacceptable de mettre en place un système de surveillance des salariés et que la police ne peut servir à favoriser les intérêts d’une entreprise privée en violation des règles de droit les plus élémentaires.
Des sanctions sévères devront être prononcées afin de dissuader les entreprises d’espionner à l’avenir leurs salariés et les représentants syndicaux pour empêcher ces derniers d’exercer leur droit constitutionnel de représenter et défendre les travailleurs.
Contact presse:
Patricia Alonso, secrétaire fédérale, tél : 06 12 93 48 40.
Montreuil, le 19 mars 2021.
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