Communiqué de la CCIJP
La commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) apprend avec une immense tristesse la disparition de Pierre Delimauges, ancien Président.
Son décès est survenu ce jour dans sa 76e année à l’hôpital Monod, près du Havre, où Pierre a livré jusqu’au dernier moment, au cœur de sa Normandie chérie, son dernier combat contre la maladie, l’un des rares qu’il n’aura pas gagné.
Pierre Delimauges a été élu président de la CCIJP en 1995. Il a présidé l’instance professionnelle des journalistes jusqu’en 2006. Il a été commissaire de Première instance pendant plus de 20 ans.
Pierre Delimauges a été élu président de la CCIJP en 1995. Il a présidé l’instance professionnelle des journalistes jusqu’en 2006. Il a été commissaire de Première instance pendant plus de 20 ans. Il a exercé son mandat avec efficacité et bienveillance, avec aussi une grande connaissance des différents métiers, sa très grande expertise et surtout avec une convivialité et une bonhommie hors du commun. Ses engagements, il les rappelait souvent, la pipe au coin des lèvres : « le respect de la liberté, de la défense des droits de la profession et des confrères. La commission de la carte en est certainement l’illustration, c’est la reconnaissance de la profession ; l’attribution de la carte, c’est quelque chose qui marque tous les journalistes ».
Les personnels de la commission de la carte, les élus journalistes, les représentants des employeurs parlent « d’une belle personne », « proche de tout le monde, avec un mot pour chacun », « aimant la vie et aimant les gens »…
Les personnels de la commission de la carte, les élus journalistes, les représentants des employeurs parlent « d’une belle personne », « proche de tout le monde, avec un mot pour chacun », « aimant la vie et aimant les gens »… Ils se souviennent tous des piles de dossiers traitées par Pierre, sans conteste le plus prolifique des commissaires mais aussi le plus festif : les motifs de verres de l’amitié et de confraternité étaient nombreux et justifiés.
Riche d’une longue carrière dans la presse régionale, il a commencé d’abord comme pigiste en couvrant les manifestations de 1968, puis entre en 1976 au Havre Libre, journal issue de la Résistance. A la reprise du quotidien par Robert Hersant, il le quitte pour rejoindre Paris-Normandie. Qu’il laissera à nouveau pour revenir au Havre Libre. Un aller et retour dû à ses combats livrés contre le célèbre patron de presse.
Pierre Delimauges s’engage très tôt dans l’action collective au SNJ (Syndicat National des Journalistes). Il participera aux négociations concernant la Convention collective des journalistes (CCNTJ).
Car Pierre Delimauges s’engage très tôt dans l’action collective au SNJ (Syndicat National des Journalistes). Il détient de nombreux mandats dans les journaux où il travaille. Il participera aux négociations concernant la Convention collective des journalistes (CCNTJ).
C’est aussi à ce titre qu’il est élu à la commission et qu’il en devient Président et Vice-Président pendant 12 ans. Il siégeait également à la commission arbitrale des journalistes.
Avant de partir à la retraite en 1990, il exerce à Mantes, au Havre, à Fécamp où il sera pendant 13 ans chef du service sport, puis chef de la locale. Le sport que Pierre Delimauges avait mis en pratique puisqu’il fut un cycliste émérite.
L’ensemble des élus journalistes et représentants patronaux et les personnels de la commission s’associent à la douleur de la famille, des amis, des militants et présentent leurs très sincères condoléances.
Bénédicte Wautelet, Présidente
Claude Cordier, Vice-président
Paris, le 7 septembre 2021.