Communiqué du SGLCE-CGT
Emmanuel Macron rempile pour cinq ans. Le danger fasciste a été momentanément écarté, et nous devons désormais nous préparer pour construire l’offensive pour contrer les réformes néolibérales prévues, regagner de nouveaux droits, arracher une augmentation significative des salaires et des pensions, contre la vie chère.
Le gouvernement ne nous laissera aucun répit, son agenda est chargé de politiques antisociales, au premier rang desquelles figure la réforme des retraites, avec cette volonté affichée de repousser l’âge légal de départ à 65 ans. Pour le SGLCE‐CGT, 65 ans, c’est non ! Nous réclamons la retraite à 60 ans, à taux plein, et des départs anticipés pour les travailleurs et travailleuses soumis à la pénibilité.
Faire échouer les projets de Macron est une urgence et une nécessité. Non seulement pour protéger nos intérêts de classe, mais aussi pour éviter que, dans cinq ans, nous nous retrouvions encore à devoir choisir entre l’extrême droite ou le libéralisme décomplexé.
Faire échouer les projets de Macron est une urgence et une nécessité. Non seulement pour protéger nos intérêts de classe, mais aussi pour éviter que, dans cinq ans, nous nous retrouvions encore à devoir choisir entre l’extrême droite ou le libéralisme décomplexé. Ce dernier génère toujours plus de misère sociale, sur laquelle le fascisme s’appuie pour s’imposer dans les urnes ou dans la rue. C’est le serpent qui se mord la queue : le libéralisme produit le fascisme, qui se nourrit des colères sans boussoles qui s’expriment contre les conséquences socialement catastrophiques de son projet.
Nous avons le devoir de proposer aux travailleurs, aux jeunes, aux privés d’emploi et aux retraités d’autres perspectives, d’autres horizons, ceux d’une société de justice sociale et de liberté, débarrassée de l’exploitation et des dominations racistes, sexistes, homophobes.
Pour faire échouer le projet néolibéral et casser le vote fasciste, la CGT doit renouer avec son projet de société. Nous avons le devoir de proposer aux travailleurs, aux jeunes, aux privés d’emploi et aux retraités d’autres perspectives, d’autres horizons, ceux d’une société de justice sociale et de liberté, débarrassée de l’exploitation et des dominations racistes, sexistes, homophobes. Nous ne pouvons pas nous contenter de parer les mauvais coups, nous devons aussi être à l’offensive ! Autrement, le fascisme continuera à prospérer, en avançant plus ou moins masqué, derrière un projet pseudo social qui vise à préserver les intérêts de la bourgeoisie et à imposer la haine et la division au cœur de notre classe.
Dimanche 1er mai, descendons massivement dans la rue pour porter nos valeurs, nos revendications ! Faisons de cette date celle du lancement d’un vaste mouvement social. Dans nos entreprises, discutons avec nos collègues, motivons‐les à venir garnir nos cortèges et commençons à parler des cahiers revendicatifs !
Le SGLCE donne rendez‐vous, place de la République, à 14 h 30, dans le cortège de l’UD CGT 75. Avec les drapeaux et gilets à nos couleurs.
Paris, le 27 avril 2022.
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