“Le Parisien” : des hausses de salaire contre l’inflation

0  -  Article mis à jour le 18 octobre 2022

Communiqué SNJ-CGT et SGLCE-CGT “Le Parisien”

L’inflation n’a jamais été aussi élevée. Sur un an, elle atteint 5,8 % (selon les derniers chiffres de l’Insee). Concrètement, avec des salaires qui n’ont pas bougé, cela signifie qu’en douze mois nous avons perdu l’équivalent de près de 6 % de pouvoir d’achat. Voilà pourquoi nous demandons l’ouverture des négociations au sein de l’UES Le Parisien. Dans le jargon : les négociations annuelles obligatoires (NAO), qui avaient eu lieu à cette période en 2021.

C’est dans cette dynamique que s’inscrit la mobilisation de demain, mardi 18 octobre, lancée par la CGT, FO, et Solidaires notamment. Le SNJ-CGT et le SGLCE-CGT appellent les confrères et collègues, qui le peuvent, à se mettre en grève et manifester pour revendiquer des augmentations générales et répondre ainsi aux attentes légitimes de l’ensemble des salariés de la branche. Il s’agit de peser sur l’ouverture des NAO dans la presse, là où elles n’ont pas encore commencé ; de faire pression là où elles se sont engagées.

Nous réclamons une véritable politique salariale, et rappelons que depuis près de 20 ans la perte de pouvoir d’achat dans nos professions est chronique.

Nous réclamons une véritable politique salariale, et rappelons que depuis près de 20 ans la perte de pouvoir d’achat dans nos professions est chronique. Une prime, comme celle que la direction du groupe a décidé de nous octroyer (ce mois-ci), n’est pas une réponse suffisante face à une inflation galopante.

Une prime, comme celle que la direction du groupe a décidé de nous octroyer (ce mois-ci), n’est pas une réponse suffisante face à une inflation galopante. Une prime est en effet aléatoire, ponctuelle et sans cotisations, alors qu’une augmentation de salaire est pérenne et permet à chacun d’améliorer ses droits à la retraite notamment …

Cette journée de mobilisation vise aussi à défendre le droit de grève. Pour rappel, lui porter atteinte, dans quelques conditions que ce soit, revient à menacer le  droit légitime de tout salarié.

Grenelle, le 17 octobre 2022.

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