Attaquer un cortège syndical, ce sont des pratiques d’extrême droite !

0  -  Article mis à jour le 16 mars 2023

Communiqué unitaire des organisations de Seine-Saint-Denis

La manifestation du samedi 11 mars a été une nouvelle démonstration de la force de la mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. A Paris un cortège dynamique, revendicatif, à la fraternité et à la sororité combative, a défilé en chantant et en scandant des slogans pour dire non à la réforme Macron, à sa politique et à son monde !

Les camarades de l’Animation et de la Sécurité du Cortège, organisé·es en intersyndicale, ont essuyé des jets de projectiles et des tirs pyrotechniques qui auraient pu causer de graves blessures. Nous dénombrons 7 blessé·es – heureusement léger·es – mais nous étions aux limites de conséquences plus sérieuses.

La mobilisation parisienne a été perturbée par des heurts qui ont émaillé le parcours jusqu’à Nation. A l’arrivée, la tension s‘est accentuée, puisque des dizaines de personnes difficilement identifiables ont empêché le cortège de tête d’accéder à la place et de finir normalement la manifestation. Les camarades de l’Animation et de la Sécurité du Cortège, organisé·es en intersyndicale, ont essuyé des jets de projectiles et des tirs pyrotechniques qui auraient pu causer de graves blessures. Nous dénombrons 7 blessé·es – heureusement léger·es – mais nous étions aux limites de conséquences plus sérieuses.

Nous souhaitons apporter toute notre solidarité aux camarades de la sécurisation des cortèges. Nous rappelons que ce sont des salariés et des militant-e-s, qui ne sont en rien des spécialistes du service d’ordre. Des femmes, des hommes de tous âges qui exercent cette activité de façon bénévole pour permettre aux salarié·es d’exercer leur droit de manifester en toute quiétude.

Des personnes violentes ont pu être identifiées, puisque qu’elles se sont revendiquées proches de personnalités comme F. Philippot ou A. Soral. Le confusionnisme et le conspirationnisme sont des matrices de l’extrême-droite.

Des personnes violentes ont tout de même pu être identifiées, puisque qu’elles se sont revendiquées proches de personnalités comme F. Philippot ou A. Soral. Le confusionnisme et le conspirationnisme sont des matrices de l’extrême-droite. Attaquer un cortège composé de travailleuses et de travailleurs en lutte n’a jamais été un acte révolutionnaire. Ces méthodes font partie au contraire de l’histoire des mouvements fascistes. L’extrême droite a toujours été l’ennemie des travailleurs !

Nous dénonçons avec force ceux qui profitent de nos cortèges pour s’attaquer aux militants syndicaux. Ils sont les alliés objectifs du pouvoir, qui souhaitent casser nos retraites et n’ont rien à faire dans nos cortèges ! Contre les attitudes violentes et virilistes, qui mettent en danger les manifestant·es, nous continuerons à travailler à l’organisation de cortèges inclusifs permettant à la masse et à la diversité des salariés, des jeunes, de retraités et de privés d’emplois de défiler.

Ouverts à la désescalade mais intransigeants avec les forces d’extrême-droite !

Le 14 mars 2023.

Télécharger le communiqué en PDF

Top