Communiqué de la FIJ
Depuis le déclenchement du conflit armé entre le Hamas et Israël, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) est en contact constant avec son affilié palestinien, le Palestinian Journalists’ Syndicate (PJS), qui organise les journalistes dans la bande de Gaza, et des journalistes israéliens. La FIJ et ses affiliés dans le monde appellent l’Unesco à tout mettre en œuvre pour protéger les journalistes et exige des parties belligérantes une désescalade de ces violences qui ne feront que des victimes civiles, en particulier les journalistes.
Depuis le 7 octobre 2023 et la première attaque du Hamas, des milliers de civils palestiniens et israéliens ont été tués, dont des journalistes et des travailleurs des médias. Parmi eux, la FIJ dénombre de nombreux confrères et consœurs, tués, blessés ou enlevés. La FIJ appelle donc les deux parties belligérantes à respecter le droit international humanitaire et la Charte des Nations Unies.
Depuis le 7 octobre 2023 et la première attaque du Hamas, des milliers de civils palestiniens et israéliens ont été tués, dont des journalistes et des travailleurs des médias. Parmi eux, la FIJ dénombre de nombreux confrères et consœurs, tués, blessés ou enlevés. Dans la nuit du 13 octobre 2023, l’armée israélienne a demandé à plus d’un million de Palestiniens du nord de la bande de Gaza de se déplacer vers le sud du territoire afin de mener des actions militaires. La FIJ s’inquiète des conséquences sur les civils et sur les journalistes. La FIJ appelle donc les deux parties belligérantes à respecter le droit international humanitaire et la Charte des Nations Unies.
La FIJ, la Confédération syndicale internationale et Uni-Global, représentant plus de 220 millions de travailleurs dans le monde, appellent leurs membres à exprimer leur solidarité aux travailleurs de la région touchés par cette guerre.
Selon le Palestinian Journalists’ Syndicate (PJS), aucun journaliste étranger ne couvre actuellement la bande de Gaza ou n’a accès à la région pour couvrir ce conflit. Seuls les journalistes palestiniens peuvent rendre compte de ce qui se passe. Il est donc urgent que les Nations unies, et en particulier l’UNESCO, les protègent.
Par ailleurs, la FIJ, seule organisation professionnelle représentative des journalistes auprès des Nations Unies depuis 1953, appelle solennellement la Directrice générale de l’Unesco, agence des Nations Unies en charge notamment de la protection et de la sécurité des journalistes, à tout mettre en œuvre pour que les journalistes de la région, nationaux et étrangers, puissent remplir leur mission d’informer en toute sécurité. Selon le PJS, aucun journaliste étranger ne couvre actuellement la bande de Gaza ou n’a accès à la région pour couvrir ce conflit. Seuls les journalistes palestiniens peuvent rendre compte de ce qui se passe. Il est donc urgent que les Nations unies, et en particulier l’UNESCO, protègent ces journalistes et leurs droits et maintiennent leur accès à Internet, et aux autres moyens de communication, afin qu’ils puissent informer la population palestinienne et le monde entier sur la guerre à Gaza.
D’autre part, la bataille contre la désinformation est un des piliers de la Charte d’éthique mondiale des journalistes de la FIJ, qui doit rester la colonne vertébrale des principes professionnels des journalistes; être bien informé est un des premiers droits du citoyen.
Enfin, la FIJ et ses formateurs “sécurité” du PJS sur le terrain ont pris en compte la situation particulière des conditions d’exercice des journalistes dans la bande de Gaza en mettant à jour ses conseils de sécurité et appelle toutes les rédactions – en particulier les employeurs – à protéger ses reporters sur le terrain.
Bruxelles, le 13 Octobre 2023.
Lire le communiqué sur le site la FIJ