Communiqué SNJ et SNJ-CGT Est Bourgogne Media
Ce vendredi 1er décembre, à la suite de l’appel à la grève, les journalistes du Bien Public, du Journal de Saône-et-Loire et du Progrès se sont massivement mobilisés (84 % de grévistes en cumulé sur les trois titres) pour protester contre les suppressions de postes annoncées et contre la précarisation de leurs emplois. Ces suppressions de postes vont dégrader les conditions de travail d’équipes qui défendent au quotidien une information de qualité et de proximité print et web, au plus près des territoires.
Au-delà des suppressions de postes, c’est aussi la stratégie qui est questionnée: une réduction de voilure en attendant un hypothétique décollage des abonnements numériques porté par un «monitoring» constant des audiences internet.
Au-delà des suppressions de postes, c’est aussi la stratégie qui est questionnée: une réduction de voilure en attendant un hypothétique décollage des abonnements numériques porté par un «monitoring» constant des audiences internet.
Et quelle suite à cela? Après le desk du Bien Public et l’édition 71A, qui seront les prochains? La question se pose déjà pour trois employées en CDD du Journal de Saône-et-Loire – deux au centre de relations clients et une à la comptabilité –, dont les contrats sont en sursis.
Confrontés à ces incertitudes, nous n’entendons pas en rester là, et nous réfléchissons aux actions à mener, y compris une motion de défiance pour s’opposer à ce projet.
Face à ce mouvement social sans précédent, la réaction de la direction a été simple: refuser d’évoquer ce mouvement de grève sur les sites internet de nos titres, et sortir coûte que coûte un journal papier. Ce qui va vraisemblablement être possible au Journal de Saône-et-Loire et au Progrès, mais pas au Bien public.
Le 1er décembre 2023.
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