Gaza : solidarité
 avec les journalistes palestiniens

0  -  Article mis à jour le 7 février 2024

Communiqué du SNJ-CGT

Au moins 92 journalistes palestiniens (à la date du 31 janvier) ont été tués à Gaza par les bombardements de l’armée israélienne, tandis que de nombreux autres ont été blessés ou encore portés disparus, après plus de cent jours de guerre, selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS).

Cette guerre contre les Gazaouis a fait plus de 27.000 morts, dont plusieurs milliers d’enfants, et près de deux millions de déplacés.

Le SNJ-CGT, réuni en conférence nationale, apporte toute sa solidarité à ses consœurs et confrères palestiniens et exige l’arrêt de ces tueries de journalistes, sciemment visés par l’armée israélienne.

Le SNJ-CGT, réuni en conférence nationale, apporte toute sa solidarité à ses consœurs et confrères palestiniens et exige l’arrêt de ces tueries de journalistes, sciemment visés par l’armée israélienne.

Avec la FIJ, le SNJ-CGT condamne ces assassinats et exige toute la lumière sur ces actes, qui vont de pair avec le blocus de l’information sur Gaza imposé par le gouvernement Netanyahou.

Plus globalement, avec la CGT, nous appelons à ce qu’Israël se conforme à la décision de la Cour internationale de justice.

Plus globalement, avec la CGT, nous appelons à ce qu’Israël se conforme à la décision de la Cour internationale de justice, qui lui ordonne d’empêcher tout acte de génocide contre la population palestinienne et de prendre des mesures immédiates pour permettre la fourniture d’une aide humanitaire aux Gazaouis, soumis à des représailles massives depuis le 7 octobre. Et notamment de permettre aux agences de l’ONU de continuer à fournir l’aide urgente indispensable aux Palestiniennes et Palestiniens, au premier rang desquelles l’UNRWA, dont les financements internationaux doivent par ailleurs être maintenus.

Ensemble, exigeons :

  • un cessez-le feu immédiat et la levée du blocus de Gaza
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population
  • la protection des journalistes à Gaza, en Cisjordanie et au Liban
  • la libération des otages israéliens
  • la libération des prisonniers palestiniens détenus par milliers sans jugement en Israël
  • une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
  • l’évacuation des journalistes et de leurs familles qui souhaitent quitter Gaza
  • l’entrée des journalistes étrangers à Gaza.

Montreuil, le 6 février 2024.

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