Konbini vandalisé, 
la liberté d’informer attaquée

0  -  Article mis à jour le 11 avril 2024

Communiqué du SNJ-CGT

Le 28 mars, les salariées et salariés du média en ligne Konbini ont découvert la façade de leur entreprise recouverte d’affiches dénonçant sa couverture de la guerre à Gaza en des termes insultants et mensongers: la rédaction du site est notamment accusée d’être une «fabrique de terroristes» sur un poster représentant un combattant du Hamas, alors que le logo de l’entreprise est détourné en «Kolabo », allusion nauséabonde aux complices des génocidaires nazis.

Ce vandalisme n’a pas été revendiqué mais la vidéo de l’opération a été diffusée sur les réseaux sociaux par des comptes qui avaient relayé en février une campagne contre Konbini avec des slogans repris sur les affiches placardées.

Ce vandalisme n’a pas été revendiqué mais la vidéo de l’opération a été diffusée sur les réseaux sociaux par des comptes qui avaient relayé en février une campagne contre Konbini avec des slogans repris sur les affiches placardées. Cette précédente opération, œuvre du collectif #ToléranceZéro, accusait le média de diffuser «une idéologie antisioniste voire antisémite» en s’appuyant sur une analyse biaisée de sa couverture du conflit, comme l’a montré Arrêt sur images. Dans la foulée de cette campagne, le média attaqué était pris pour cible d’une campagne de harcèlement en ligne, avant d’être victime de vandalisme.

Le SNJ-CGT dénonce ces attaques contre la liberté d’informer et les journalistes, il assure les salariées et salariés de Konbini de son soutien face à cette nouvelle agression alimentée par la manipulation.

Montreuil, le 2 avril 2024.

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