Salaires : le compte n’y est pas !

0  -  Article mis à jour le 4 avril 2024

Communiqué de la CGT

Alors que l’inflation est toujours au beau fixe, +6 % d’augmentation pour les assurances et plus de 10 % pour l’énergie, les salarié·es, elles et eux, ont vu leur salaire diminuer de 5 % en moyenne en trois ans (source : Dares). Pire encore, il existe encore, à ce jour, 59 branches professionnelles dont les minima sont en dessous du Smic. Ça n’est plus possible.

Il existe encore 59 branches professionnelles dont les minima sont en dessous du Smic.L’urgence, c’est d’augmenter les salaires.

L’urgence, c’est d’augmenter les salaires.

C’est pourquoi la CGT organise le 4 avril une grande journée de déploiement, partout en France, avec des appels à la grève dans plusieurs secteurs. Par exemple :

  •  la CGT-RATP appelle les salarié·es de toutes catégories et de tous les services à se mobiliser pour la revalorisation de leur salaire. Un rassemblement aura lieu devant le siège de la RATP à 10h30 ;
  • les salarié·es de la DILA – Direction de l’Information Légale et Administrative – seront en grève à l’appel de la CGT. Une manifestation aura lieu au départ du Journal Officiel, 15 rue Dessaix (Paris 15) ;
  •  tou·tes les salarié·es des secteurs de l’action sociale et de la petite enfance se mobilisent en intersyndicale pour la revalorisation de leur salaire et les conditions de travail, avec des rassemblements prévus dans de nombreux départements ;
  • les salarié·es de la Monnaie de Paris, où la production dans plusieurs secteurs est à l’arrêt depuis 15 jours, seront en grève à l’appel de l’UGICT-CGT pour l’ouverture de nouvelles négociations.

La CGT rappelle que les primes occasionnelles ne sont qu’une solution court-termiste, au bon vouloir des employeur·es, non cotisées et qui ne comptent donc pas en cas de perte d’emploi, d’arrêt maladie ou pour la retraite

La CGT rappelle que les primes occasionnelles ne sont qu’une solution court-termiste, au bon vouloir des employeur·es, non cotisées et qui ne comptent donc pas en cas de perte d’emploi, d’arrêt maladie ou pour la retraite. Elles ne permettent pas de maintenir le niveau de vie des salarié·es.

Les nombreuses mobilisations du 4 avril dans les entreprises, à l’initiative de la CGT ou d’intersyndicales, prouvent que le salaire reste la préoccupation majeure des travailleur·es. La CGT, fer de lance dans cette mobilisation, continuera de se mobiliser contre l’individualisation des rémunérations, pour la reconnaissance des qualifications et de l’expérience acquise, pour la revalorisation des salaires de toutes et tous et pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Montreuil, le 3 avril 2024.

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